Département de français au Salon du livre de l'Outaouais 2023

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Cérémonies et événements

Par Audrey Sigouin

Chargée de projets en promotion et recrutement, Département de français

SLO, 23-26 février, Salon du livre de l'Outaouais, Terre des livres 2023
Salon du livre de l'Outaouais
Plus de 42 000 personnes partageant une passion pour la littérature, dont la communauté du Département de français, ont franchi les portes du Palais des Congrès à Gatineau pour la 44e édition du Salon du livre de l’Outaouais (SLO), enfin de retour en présentiel.

Du 23 au 26 février, les amatrices et les amateurs de livres, des plus petit.e.s aux grand.e.s, ont pu profiter de la présence de plus de 600 autrices et auteurs, de 300 maisons d’éditions et organismes de diffusion, et de dizaines de milliers de livres. Des membres du Département de français ont participé à certaines activités. En voici quelques-unes que vous avez peut-être manqué : 
 

Nelson Charest : Dédicace de Projet terre (24 et 26 février) 

Professeur régulier au Département de français, Nelson Charest proposait au stand de poésie des dédicaces pour Projet Terre (Thérien & Charest, 2021), un collectif de poésie qu’il a dirigé avec Michel Thérien, un autre poète de la région.

Couverture de Projet Terre, collectif sous la direction de Michel Thérien et Nelson Charest, Préface de Laure Waridel, Photo de Nelson Charest
Éditions David

« Notre objectif était, en quelque sorte, de démontrer "par le nombre" (et la qualité) l'ampleur du souci pour la Terre, en réunissant plusieurs collaborateurs importants, de divers horizons. Et ma "surprise", dès le départ, a été de voir les réponses extrêmement positives que nous avons reçues. Alors que, dans les faits, la plupart des poèmes réunis sont inquiets, pessimistes ou alarmants. L'image qu'on en retire, je crois, est celle d'un cri impérieux, et j'ai été tout particulièrement ravi, en tant que professeur, de voir que la poésie servait (aussi) à cela. C'est pourquoi, en cours d'élaboration du recueil, la question "À quoi ça sert?" s'est peu à peu effacée devant une évidence qui s'imposait: utile ou non, il appert que plusieurs ressentent le besoin de crier l'urgence. » 
 

Naomi Chauret : Dédicace de Princesse promise (23-26 février) 

Diplômée du Département de français (B. A. Communications et Lettres françaises, 2021), Naomi Chauret était présente tous les jours du SLO pour dédicacer ses livres. Comptant maintenant près de sept livres à son actif, elle a eu l'occasion de signer plusieurs copies de lectrices et lecteurs qui venaient la rencontrer. 

Naomi Chauret au Salon du livre de l'Outaouais 2023
Crédit photo : Megane Chauret

« Bien que j’aie fait plusieurs salons au Québec dans les dernières années, c’était la première fois que j’allais au Salon du livre de l’Outaouais, le salon de ma région. Du moins en tant qu’autrice, car j’y allais à chaque année en tant que lectrice! Être dans ma région m’a permis de voir et revoir plusieurs personnes de mon présent et de mon passé. J’ai aussi fait de belles nouvelles rencontres, de belles ventes et j’ai somme toute passé un excellent moment. Discuter avec les lecteurs/lectrices et les autres auteurs/autrices est toujours un grand plaisir. Je me sens choyée de pouvoir partager ma passion pour la lecture et l’écriture avec tant de personnes! » 

Remise du Prix littéraire Jacques-Poirier Outaouais (25 février) 

Trois membres du Département de français faisaient partie du comité d’attribution du Prix littéraire Jacques Poirier Outaouais : Antoine Geslin (M. A. Lettres françaises, 2022), Alexandre Gauthier (Ph.D. Lettres françaises) et Megan Payne (M. A. Lettres françaises). Ils ont dû lire une quarantaine de livres, recueils de poésie, nouvelles ou essais ayant comme caractéristiques communes d’avoir un (certain) lien avec l’Outaouais.  

Antoine Geslin, Edem Awumey et Karine Villeneuve-Plouffe (présidente du Conseil d’administration du Prix)
Crédit photo : Rocket Lavoie ; Sur la photo (de gauche à droite) : Antoine Geslin, Edem Awumey et Karine Villeneuve-Plouffe (présidente du Conseil d’administration du Prix)

Antoine Geslin témoigne de l’impact du Département de français sur son parcours : « Mon passage au Département de Français m'a permis d'acquérir une certaine discipline dans l'analyse des contenus et dans l'expression des idées. De me donner une assurance et une légitimité à m'insérer dans le milieu des lettres, moi, petit profane qui ne faisais que lire dans mon coin avant d'entamer ma maîtrise. C'est là la compétence principale que j'y ai acquise je crois. Au-delà, c'est bien sûr de savoir filtrer et ordonner mes idées pour mieux intervenir en public, et pour mieux véhiculer une matière à des personnes n'ayant pas étudié en littérature. »

Après ses délibérations, le comité a décidé de décerner le prix à Edem Awumey pour son sixième roman, Noces de coton (2022). Originaire du Togo et Gatinois d’adoption, l’auteur a séduit les membres du jury avec son œuvre percutante levant le voile sur la sinistre réalité des planteurs de coton face aux lobbys des multinationales. 
 

Dédicaces et activités pour Catherine Voyer-Léger (24-26 février) 

Catherine Voyer-Léger (M. A. Lettres françaises, 2017) était au SLO les 24,25 et 26 février pour animer quelques activités sur les scènes du Salon, ainsi que pour dédicacer son livre Nouées.

Catherine Voyer-Léger, autrice de Nouées
Crédit photo : Radio-Canada / Lévy L Marquis

En dénouant ses souvenirs dans ce récit en trois temps à forte teneur autobiographique, la narratrice s’interroge sur ce qui forme les relations de confiance et d’attachement, particulièrement dans les rapports mère-fille. Troublant, percutant.  

Son roman avait d’ailleurs été choisi par le jury du Prix des Rendez-vous du premier roman parmi la sélection canadienne. Plusieurs étudiant.e.s du club de lecture du Département de français ayant lu son livre ont donc pu discuter avec l’autrice. 
 

Dévoilement des finalistes des Rendez-vous du premier roman 2023 (26 février) 

Le club de lecture du Département de français participe depuis maintenant trois ans au prix des Rendez-vous du premier roman. L’objectif de ce prix est de rassembler des clubs de lecture pour lire des premiers romans francophones, et partager des discussions littéraires au sein de chaque groupe.  

Dévoilement des finalistes des Rendez-vous du premier roman 2023 par Claudia Bouliane, Stéphanie Gaudet du club de Bouquinart Librairie & Galerie d'art, Antoine Geslin et Audrey Sigouin
Crédit photo : Myriam Roy ; De gauche à droite : Claudia Bouliane, Stéphanie Gaudet, Antoine Geslin et Audrey Sigouin

Les six finalistes de la sélection canadienne et hors Canada 2022-2023 ont été dévoilé.e.s au Salon du livre de l’Outaouais. Claudia Bouliane, professeure et directrice des études supérieures au Département de français, a animé la rencontre en compagnie d’Antoine Geslin (M. A. Lettres françaises, 2022) et Audrey Sigouin (B. A. Lettres françaises) pour annoncer les finalistes au grand public.
 
Finalistes de la sélection canadienne : 

  • Plessis de Joël Bégin 
  • Morel de Maxime Raymond Bock 
  • Dans la nuit arctique de Yann Fourny 

Finalistes de la sélection hors-Canada :

  • Le mage du Kremlin de Giuliano da Empoli 
  • Les Enfants endormis d’Anthony Passeron 
  • Pourquoi pas la vie de Coline Pierré
Audrey Sigouin, Antoine Geslin, Claudia Bouliane et Stéphanie Gaudet
Crédit photo : Myriam Roy ; De gauche à droite : Audrey Sigouin, Antoine Geslin, Claudia Bouliane et Stéphanie Gaudet

Ancienne étudiante du Département travaille au SLO

Le Salon du livre de l’Outaouais est une opportunité très intéressante pour les étudiant.e.s en Lettres françaises de l’Université d’Ottawa. En se promenant parmi les livres, vous pouviez facilement croiser plusieurs des étudiant.e.s actuel.le.s ou des diplômé.e.s y faisant du bénévolat.  

Équipe du Salon du livre 2023 avec Cassandra Simon tout à droite
Crédit photo : Rocket Lavoie ; Équipe du Salon du livre 2023 avec Cassandra Simon à l'extrême droite

Cassandra Simon (M. A. Lettres françaises, 2021) a décroché un emploi comme Agente en communications et markéting au SLO. Elle était en charge des relations avec les médias, notamment en ce qui a trait à la présence des stations radio et de télévision au Salon, ainsi que de la promotion du SLO sous toutes ses formes (production des affiches, impression et installation des visuels, rédaction des communiqués de presse). 

« Ça fait un an et demi que je travaille pour la Corporation du salon du livre de l'Outaouais. En choisissant la littérature à l'université, je ne savais pas clairement où mes études me mèneraient, mais je me disais que ce serait sûrement dans un endroit plein de livres et, pour ça, je ne me suis pas trompée! Travailler au SLO est une occasion de se rapprocher des maisons d'éditions, des imprimeries, des auteurs et des autrices, une belle manière de suivre le parcours de vie des livres depuis leur naissance et de plonger dans un milieu fertile et stimulant. C'est une plongée au centre du monde littéraire québécois. J'ai l'impression de me trouver au carrefour de tous les avenirs qui m'ont fait rêver : est-ce que j'ai envie de me rapprocher d'une maison d'édition? De me mettre à écrire? D'organiser des événements de grande ampleur? Tout est possible en même temps avec le Salon du livre! 

J'ai eu la chance de trouver une offre d'emploi avant d'avoir terminé ma maîtrise, ce qui m'a permis de faire une transition rapide vers le monde professionnel. Mes études en Lettres françaises m'ont permis de développer de bonnes compétences en rédaction et c'est d'abord pour mon style d'écriture que j'ai été retenue en entrevue. Au début, je n'avais pas beaucoup d'expérience en communication, en relation de presse et en production de visuels (pourtant le coeur du métier), mais mes études m'avaient habituée à être polyvalente, créative dans ma recherche de solution et, surtout, à faire preuve d'esprit critique, le reste est venu tout seul. » 

Cette édition 2023 du Salon du livre de l’Outaouais aura donc été un franc succès! Si vous n’avez pas eu la chance d’y assister, peut-être pourrez-vous vous reprendre l’année prochaine, comme bénévole, participant.e, auteur.trice ou même employé.e.