Félicitations aux personnes intronisées à la Société honorifique en 2023

Faculté de droit – Section de common law
Communauté diplômée
Prix et distinctions
Autochtone

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

Honour Society Celebration
La chancelière Claudette Commanda, la doyenne Kristen Boon, le vice-doyen David Wiseman, des membres du corps professoral, des membres de la Société honorifique et des leaders de la communauté étudiante, de même que notre invitée spéciale, l’ancienne juge à la Cour suprême Rosalie Abella, ont célébré ensemble la carrière et les réalisations exceptionnelles de trois membres de la communauté diplômée de la Section de common law, qui font désormais partie de la Société honorifique :

• L’honorable Colin McKinnon, c.r. (LL.B. 1968)
• L’honorable Jodi-Lynn Waddilove (LL.B. 2003)
• Jesse McCormick (LL.B 2006)

L’intronisation à la Société honorifique de common law est la plus haute distinction accordée aux diplômées et diplômés de la Section. Les personnes jugées dignes d’y être intronisées auront fait de leurs études en droit un tremplin vers une brillante carrière et joué un rôle de premier plan dans leur collectivité ou pour l’avancement de la Faculté de droit. Elles se font aussi un miroir de l’excellence et de la diversité de la communauté diplômée de la Section de common law de l’Université d’Ottawa. Les trois personnes célébrées cette année incarnent parfaitement ces qualités. 

La doyenne Boon a ainsi félicité ces juristes d’exception : « Vous avez fait et continuez de faire un travail remarquable. L’Université est fière de faire partie de votre parcours et de reconnaître votre héritage à sa façon – héritage on ne peut plus inspirant pour moi et pour notre population étudiante. J’admire votre intégrité et votre engagement envers notre nation. »

La chancelière Commanda (LL.B. 1997 et membre de la Société honorifique depuis 2009) a loué avec enthousiasme le travail exceptionnel des nouveaux membres et de la nouvelle membre

L’honorable Colin McKinnon, c.r. (LL.B 1968) a été nommé à la Cour supérieure de justice de l’Ontario en 1996. Pendant son mandat, qui a duré près de 23 ans, il a entendu des milliers de causes, tant devant que sans jury, sur toutes sortes de sujets, notamment des litiges d’entreprises et commerciaux, ou en matière de responsabilité civile professionnelle, de construction, de blessures graves et d’assurance, d’embauche, de responsabilité du fait des produits, de congédiements injustifiés, de délimitation du territoire, de fautes médicales, d’interprétation de testaments et de successions.

Avant sa nomination à la magistrature, Colin McKinnon a pratiqué le droit à titre d’avocat plaidant et a été agréé comme spécialiste en contentieux des affaires civiles et en droit pénal par le Barreau du Haut-Canada. 

Président de l’Association étudiante de common law en 1968, il s’est vu décerner la Médaille du jubilé d’or de la Reine en 2002. Il a occupé les fonctions de président de l’Association du Barreau du comté de Carleton et de la County and District Law Presidents Association, et de conseiller du Barreau de l’Ontario durant huit ans. Il a aussi été professeur auxiliaire de droit pendant huit ans à la Faculté, où il a enseigné l’art de la plaidoirie, l’éthique et la preuve.

Lors de ses remerciements, M. McKinnon s’est demandé : « Vu leur grande popularité, comment devrait-on percevoir ce type de distinctions?  À mon avis, il ne faut pas les voir comme l’exaltation d’une seule personne, mais comme la reconnaissance de ses réalisations parmi tant d’autres du même groupe.  Les distinctions ne sont pas exclusives, mais inclusives, en ce sens qu’elles honorent le groupe auquel la personne récipiendaire appartient.  Implicitement, rendre hommage à quelqu’un, c’est reconnaître que d’autres le méritent tout autant. »

The Honourable Colin McKinnon poses with Dean Kristen Boon and nominator Lawrence Greenspon
G à D: La doyenne Kristen Boon, l'honorable Colin McKinnon et son nominateur Lawrence Greenspon

L’honorable Jodie-Lynn Waddilove (LL.B. 2003) est une avocate descendant des Nations Anishinaabe (Ojibway) et Lenape (Delaware) qui a grandi au sein de la Nation Munsee-Delaware, dans le Sud-Ouest de l’Ontario. Son nom traditionnel, Giim-Mah-Myengun-Kwe, signifie « la femme loup qui dirige ».

Elle a commencé sa carrière comme avocate adjointe à la Commission d’enquête sur Ipperwash, en 2004. Trois ans plus tard, elle s’est jointe au Bureau des avocats de la Couronne – droit civil, au ministère du Procureur général de l’Ontario.  Par la suite, elle a travaillé pour le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels à titre de juriste interne et procureure principale pour la Police provinciale de l’Ontario.  En 2015, elle a été mutée à la plus récente division du ministère du Procureur général, c’est-à-dire la Division de la justice pour les Autochtones, où elle a exercé les fonctions de conseillère de direction et avocate auprès de la sous-procureure générale adjointe.

En 2018, elle a été nommée à la Cour de justice de l’Ontario et, depuis, elle préside des procès criminels à Barrie, à Orillia, à Midland, à Collingwood, à Bradford, à Huntsville et à Bracebridge.

Dans son discours d’acceptation, la juge Waddilove a souligné que « cette distinction [lui] procure un grand sentiment d’accomplissement et beaucoup de motivation.  Je suis toujours reconnaissante envers ceux et celles qui m’ont précédée et soutenue.  L’honneur ne revient pas qu’à moi. Je tiens à remercier ma famille, ma communauté et ma Nation.  Je n’aurais pas pu y arriver sans elles.  J’espère continuer à faire ma part pour ouvrir des portes aux générations futures et leur offrir un avenir meilleur. »

The Honorable Jodie-Lynn Waddilove poses with her nominator, Caitlin Tolley and Dean Kristen Boon
G à D : La nominatrice Caitlin Tolley, L’honorable Jodie-Lynn Waddilove et la doyenne Kristen Boon

Jesse McCormick (LL.B. 2006) est le directeur de la recherche, de l’innovation et des affaires juridiques de la First Nations Major Projects Coalition. Cette coalition non partisane, centrée sur les relations d’affaires et formée de plus de 140 organisations des Premières Nations, a pour mission de donner à ses membres les moyens dont ils ont besoin sur les plans de la participation économique et de la gérance de l’environnement.

Avant d’occuper ce poste, il a travaillé comme directeur des politiques et des relations avec les Autochtones pour Environnement et Changement climatique Canada ainsi que comme directeur de la mise en œuvre des droits pour le Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Canada.

Il a également travaillé auprès du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans le cadre du Programme de bourses destinées aux Autochtones et comme auxiliaire juridique à la Cour fédérale du Canada.

Fier citoyen canadien et membre des Nations Anishinabek et Oneida (clan du Loup), il a à cœur la réussite de la réconciliation par le respect des droits, la mise en oeuvre des traités et l’exercice des responsabilités.

Dans son discours d’acceptation, M. McCormick a déclaré : « Dans ma demande d’admission à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, j’ai mentionné mon grand-père, Donald Young. Il faisait partie de la Première Nation des Chippewas de la Thames, et j’ai eu le privilège de grandir dans la maison qu’il avait bâtie en territoire anishinaabe, tout près de cette nation. Il a passé de nombreuses années dans le “mush hole”, le pensionnat de Mount Elgin. Cette distinction m’amène à repenser à son expérience, à tout le chemin que nous avons parcouru et à tout ce qu’il reste encore à faire. L’Université d’Ottawa m’a donné des outils qui me permettent de contribuer à bâtir un avenir meilleur pour les peuples autochtones du Canada. Je suis extrêmement reconnaissant de ce privilège et de cette occasion. »

Jesse McCormick poses with his parents and wife
Jesse McCormick, membre de la Honour Society, pose avec ses parents et son épouse.G à D : M. Chris McCormick, Jesse McCormick, Dr. Brandi Read et Donna Young.

Félicitations à ces trois personnes d’exception!