Une étudiante passionnée de cryptographie post-quantique reçoit une bourse Accélération de Mitacs

Faculté des sciences
Mathématiques et statistique
Étudiants sur le campus, près de la station de train.
Pour faire carrière en recherche scientifique, il faut une bonne dose de curiosité, de pensée critique, de travail acharné et surtout, de passion. L’étudiante à la maîtrise Maria Perepechaenko a trouvé cette passion dans la cryptographie post‑quantique.

L’étudiante a entamé ses études de 2e cycle sans expérience ni intérêt particulier pour la technologie quantique ou la cryptographie. C’est la professeure Monica Nevins, sa superviseure, qui lui a fait découvrir un domaine nouveau et stimulant : la « cryptographie post‑quantique ». À force de suivre des cours d’informatique et de cryptographie quantique, de lire des articles dans le domaine et de travailler sur ce qu’on appelle le problème des sous-groupes cachés (Hidden Subgroup Problem ou HSP, en anglais), Maria est rapidement devenue une véritable passionnée du sujet. Le problème des sous-groupes cachés recoupe différents domaines des mathématiques, notamment la théorie des représentations, l’informatique quantique, la combinatoire, et même la statistique. Cette diversité permet à l’étudiante d’utiliser un grand éventail de compétences pour résoudre les problèmes, en plus d’élargir ses connaissances en mathématique, en informatique et en physique quantique.

Maria Perepechaenko

Croyant fermement au bien-fondé de la collaboration avec le milieu de l’industrie, Maria a obtenu une bourse Mitacs-Accélération pour effectuer un stage en cryptographie post‑quantique au sein de l’entreprise Sectigo, chef de file mondial en solutions de cybersécurité. Membre appréciée de l’équipe, elle a utilisé ses compétences en mathématiques pour faire l’analyse des risques menaçant les algorithmes actuels de cryptographie post‑quantique, en plus de mieux faire connaître la notion de quantum.

Lorsqu’elle aura son diplôme, Maria souhaite travailler dans la cybersécurité, mais aimerait rester proche de la belle communauté de recherche de son alma mater pour nourrir sa curiosité scientifique. Elle prévoit donc assister à des congrès et suivre les travaux de recherche menés à l’Université. Elle admire l’engouement pour les mathématiques de la professeure Nevins, qu’elle considère comme une véritable source d’inspiration et une mentore. Ses études de maîtrise lui ont par ailleurs appris à suivre sa passion sans hésitation; le travail est certes exigeant et le chemin parfois ardu, mais le jeu en vaut largement la chandelle : « C’est vraiment agréable de surmonter des défis dans un domaine qui nous stimule. »

En plus de ses différents projets, la jeune scientifique s’implique dans l’Association des étudiants en mathématiques et statistiques (MSGSA) en tant que vice-présidente aux affaires externes. Elle a aussi participé à la 13e Conférence annuelle de mathématiques d’Ottawa, tenue en ligne cette année en raison de la pandémie.