Lumière sur la dynamique des failles grâce aux données sismiques

Faculté des sciences
Sciences de la Terre et de l’environnement
Étudiants sur le campus, près de la station de train.
Les zones de subduction, très propices aux séismes, se situent à la jonction de deux plaques tectoniques.

Récemment, Jeremy Gosselin, accompagné du groupe de géophysique de l’Université d’Ottawa, a examiné au moyen de données sismiques les changements variables dans le temps des propriétés mécaniques des roches dans la zone de subduction de Cascadia. Cette recherche met en lumière les mécanismes déterminants dans la dynamique des failles sous l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. L’étudiant au doctorat a agi comme chercheur principal dans cette étude : il a formulé l’hypothèse, puis interprété et mis sur papier les résultats, lesquels sont ensuite parus dans la revue Science Advances. L’année dernière, le jeune chercheur a aussi élaboré une nouvelle méthodologie pour examiner comment la vitesse d’une onde sismique varie selon sa direction, un phénomène appelé « anisotropie ». L’évaluation de l’anisotropie à l’aide de données sismiques est très utile pour étudier la dynamique des roches. Pour arriver à ses fins, Jeremy Gosselin a dû réaliser des programmations FORTRAN et Python complètes et tester la méthode pour finalement l’appliquer aux données recueillies sur la côte ouest-canadienne.

Jeremy Gosselin

Le professeur Pascal Audet a admirablement bien accompagné et encadré son étudiant, en lui laissant la liberté d’explorer ses idées. Jeremy lui en est d’ailleurs très reconnaissant. En outre, des gens incroyablement compétents, tels l’ancien boursier postdoctoral Andrew Schaeffer et les boursiers doctoraux Clément Estève et Stephen Mosher, ont solidement épaulé Jérémy Gosselin, qui les remercie pour leur appui et leur encadrement.

En janvier 2020, le jeune chercheur s’est vu accepté comme étudiant étranger à la Geological Survey of New Zealand pour étudier les propriétés des roches dans la zone de subduction de Hikurangi, mais son séjour a dû être écourté à cause de la pandémie. Il est aujourd’hui de retour à Ottawa, mais il espère pouvoir poursuivre ce projet à distance et entend repartir pour la Nouvelle-Zélande lorsque ce sera possible. D’ici là, il consacre sa quatrième année de doctorat à terminer ses projets en cours et à rédiger sa thèse. Il travaille également comme assistant d’enseignement au Département des sciences de la Terre et de l’environnement, en plus de suivre des cours en vue d’obtenir un certificat en enseignement universitaire de l’Université d’Ottawa.

Celui qui sait à merveille conjuguer études et divertissement donne la priorité à sa santé physique comme mentale pendant ses études supérieures. En été, il s’adonne au cyclisme dans la région d’Ottawa et, en hiver, il pratique le ski de fond. Ces sports contribuent à son équilibre travail-vie personnelle et l’aident à garder le moral quand il rencontre des défis dans ses recherches.

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