L’Université d’Ottawa adhère au programme Dimensions : équité, diversité et inclusion Canada du gouvernement fédéral

Gazette
Collage photo de chercheurs issus de la diversité ethnique et de genre.
Le programme Dimensions vise à débusquer et à aplanir les obstacles systémiques à l’éducation et à la recherche postsecondaires, dont ceux qui touchent les groupes sous-représentés ou désavantagés.

L’Université d’Ottawa réitère son ferme engagement à favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) parmi ses chercheurs en adhérant à la charte du nouveau programme Dimensions du gouvernement fédéral. La charte, fondée sur huit principes d’EDI, mise sur « une approche multidimensionnelle de l’équité, de la diversité et de l’inclusion pour créer un environnement où tous les membres du milieu de la recherche trouvent leur place et se réalisent ».

L’Université d’Ottawa est fière de son adhésion à cette charte. Le programme Dimensions vise à débusquer et à aplanir les obstacles systémiques à l’éducation et à la recherche postsecondaires, dont ceux qui touchent les groupes sous-représentés ou désavantagés, « notamment les femmes, les peuples autochtones, les personnes en situation de handicap, les membres de minorités visibles ou de groupes racisés et les membres de la communauté LGBTQ2+ ».

« Nous adhérons totalement à cette vision », a déclaré le recteur et vice-chancelier Jacques Frémont, « et nous irons encore plus loin en y intégrant aussi les questions d’EDI liées au bilinguisme, conformément à notre statut particulier et à notre engagement envers la diversité sur le campus. »

Déjà en 2016, le recteur Frémont avait entrepris d’intégrer les principes d’EDI à tous les niveaux de la structure universitaire. Dans la foulée des travaux du Comité ad hoc sur la diversité et l’inclusion, il a nommé la professeure Steffany Bennett au poste de conseillère spéciale, diversité et inclusion, et, en collaboration avec l’Association des professeurs de l’Université d’Ottawa, a établi un comité ayant pour mandat de se pencher sur l’écart salarial entre les hommes et les femmes au sein du corps professoral.

Les mesures pour corriger ces iniquités salariales seront mises en place en 2019, après la publication du rapport du comité. La professeure Bennett travaille aussi à mobiliser des ressources pour maintenir l’élan vers un campus plus inclusif. Elle a terminé la collecte de données et a mis en œuvre des processus conformes à un des principes de la charte Dimensions, qui souligne le besoin de recueillir « des données qualitatives et quantitatives pour mesurer les difficultés qui se posent et les progrès réalisés, en assurer le suivi, les comprendre et en rendre compte publiquement ».

L’Université planifie par ailleurs une campagne sur l’inclusion avec l’appui du directeur du Bureau des droits de la personne, Noël A. J. Badiou. La campagne, qui sera déployée à l’automne, comprend l’envoi d’un nouveau formulaire d’autodéclaration amélioré à tous les employés.

« L’autodéclaration nous permettra d’élargir notre analyse pour tenir compte, en plus du genre, de l’appartenance aux peuples autochtones, à une minorité visible/groupe racisé, à la communauté LGBTQ2+ ou aux communautés francophone, anglophone et bilingue », indique M. Badiou.

Les résultats du sondage permettront à l’Université de rafraîchir et d’enrichir les données dont elle a besoin pour réaliser ses objectifs en matière d’EDI.

« L’Université d’Ottawa est heureuse d’adhérer au programme Dimensions », a dit Steffany Bennett. « Ces principes sont au cœur de notre vision de l’apprentissage, de l’enseignement et de la recherche. L’union fait la force! »