L’Université compte à elle seule 80,2 % des inscriptions aux programmes universitaires en français en Ontario. Ses diplômés, établis partout dans la province, offrent des services de première ligne, créent des entreprises et participent au dynamisme culturel des communautés francophones, et tout cela en français.
Reconnaissant l’importance de protéger l’étendue et la diversité de ses formations pour la jeunesse francophone en Ontario et au-delà des frontières de la province, l’Université d’Ottawa avait sollicité et obtenu en 2016 que la plupart de ses programmes en français soient désignés en vertu de la Loi sur les services en français (LSF) de l’Ontario. Toutefois, la conformité de ces programmes n’avait jamais fait l’objet d’une évaluation.
Aujourd’hui, l’Université d’Ottawa est fière d’annoncer que sur ses 137 programmes visés par la LSF, 126 répondent entièrement aux exigences de la désignation, soit un taux de conformité de 93 %. En raison de certaines lacunes que l’on peut expliquer notamment par la carence de cours optionnels dans les séquences prévues, les 7 % restants, c’est-à-dire 11 programmes, ont été jugés non-conformes. Cette annonce résulte d’un exercice ardu et sans précédent, effectué selon de strictes exigences d’imputabilité, de réédition de comptes et de transparence.
« Cela démontre qu’il est possible pour les francophones inscrits à nos programmes de compléter l’entièreté du cursus en français à l’intérieur de la durée normale du programme », se réjouit Jacques Frémont, le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa. « Nous savons que les francophones en contexte linguistique minoritaire qui font des études supérieures en français sont plus enclins à vivre et à travailler dans leur langue. C’est primordial que nous soyons en mesure de maintenir cette offre de formations, voire même la bonifier, pour qu’ils continuent de choisir le français. »
En somme, ces résultats permettent à l’Université de rassurer les francophones de la communauté universitaire et au-delà sur l’importance qu’elle accorde à son identité francophone et à son engagement de continuer à les servir et à accompagner leur épanouissement, dans un monde en pleine mutation.
Par ailleurs, grâce à l’investissement historique de 34,7 M$ annoncé en février 2023, l’Université élargira son offre de formations en français, notamment dans des disciplines névralgiques pour l’avenir de la francophonie ontarienne, soit en sciences et en génie, dès l’automne 2023. Elle en profitera pour s’atteler activement à pallier la carence de cours dans certains programmes désignés. Les francophones de l’Ontario et du Canada seront donc en mesure d’acquérir, dans leur langue, les connaissances et les compétences qui leur permettront de se tailler une place de choix dans l’économie du savoir.
Sanni Yaya, vice-recteur, International et Francophonie, qui a lancé cette évaluation en février 2022, se félicite de ces résultats : « En cette année qui marque les 175 ans d’existence de l’Université d’Ottawa, nous sommes ravis de continuer à répondre concrètement aux aspirations de la communauté francophone en faveur du renouvellement de la francophonie sur notre campus par la publication des résultats de cette évaluation. La validation de la conformité de notre offre de programmes de premier cycle désignés prolonge notre élan et insuffle un nouveau dynamisme à nos actions. Nous poursuivrons sur ce socle solide pour continuer à contribuer à l’édification de l’avenir de nos communautés et du monde en français. »