Réflexions de Jacline Nyman sur son mandat de vice-rectrice aux relations extérieures

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Jacline Nyman, vice-rectrice aux relations extérieures à uOttawa
Jacline Nyman, vice-rectrice aux relations extérieures à uOttawa
Au terme d’un mandat de cinq ans à titre de vice-rectrice aux relations extérieures à l’Université d’Ottawa, Jacline Nyman retourne à ses anciennes amours : elle ira travailler comme professeure agrégée à l’École de gestion Telfer, là où elle a fait ses études de premier cycle.

« À l’époque où j’ai obtenu mon baccalauréat, en 1990, l’établissement ne portait pas le nom de Telfer. Je rêve depuis longtemps d’y retourner pour enseigner et faire de la recherche », explique-t-elle dans une entrevue sur ses années de vice-rectrice. « En fait, c’est l’avenue que j’avais en tête quand j’étais étudiante au doctorat. Mais des occasions professionnelles extraordinaires se sont présentées. Cela dit, j’ai vraiment hâte de m’imprégner de l’énergie de la communauté étudiante et de retourner à l’endroit même où j’ai commencé. » 

Il aura fallu trente ans à cette native d’Ottawa pour retourner à Telfer, après avoir mené avec brio des campagnes de financement au sein de trois autres universités et à Centraide Canada, où elle a occupé le poste de présidente-directrice générale durant six ans.  

À son retour à l’Université d’Ottawa en 2018, Jacline Nyman a dirigé l’équipe responsable du développement. Prenant appui sur les succès antérieurs, l’équipe a réussi à multiplier les dons, et a atteint des niveaux record grâce à la nouvelle campagne rePENSER lancée en 2021. « Je suis tout particulièrement heureuse d’avoir non seulement su préserver tout le travail incroyable réalisé avant mon arrivée en poste, mais d’avoir également réussi à accélérer la cadence, ce qui nous a permis d’atteindre de véritables sommets. Nous avons lancé pour la première fois une campagne de 400 millions de dollars, et notre succès a été tel que nous avons rehaussé notre objectif de 100 millions de dollars; nous voilà donc en voie de réussir une campagne de 500 millions de dollars. Du jamais vu! Je suis immensément fière du travail que nous avons accompli ensemble pour aller chercher des investissements de cette envergure.  En ce qui concerne les autres secteurs des Relations extérieures, nous pouvons compter sur une solide équipe de marketing, de stratégie de la marque et de communication, et sur un site Web actualisé, ainsi que sur des approches intégrées pour faire rayonner la marque et la réputation de notre université. Ajoutons à cela la modernisation, et notamment la virtualisation, de nos activités liées aux relations avec les diplômées et diplômés durant la pandémie, de même que les gains d’efficacité dans nos activités administratives, et nous pouvons certainement envisager un avenir des plus prometteurs. Ces réalisations, nous les devons aux personnes dévouées et talentueuses qui composent notre équipe ». 

Pour Jacline Nyman, si l’Université d’Ottawa a le vent en poupe, c’est parce qu’elle jouit d’une réputation à titre d’université de recherche qui ne fait que croître sur la scène mondiale. « L’Université a pris très au sérieux sa mission de recherche. Elle a réalisé des investissements majeurs dans ce domaine, et nous en voyons aujourd’hui les résultats, ici comme ailleurs. Nous nous classons au premier, deuxième ou troisième rang au Canada dans certaines disciplines de recherche et, globalement, nous occupons la septième ou la huitième place. Le rayonnement de l’Université dépasse les limites de la ville et les frontières du pays. Il s’étend partout sur la planète, jusqu’à nos pairs de partout dans le monde. Nous avons réussi à nous faire connaître, et je crois que cette notoriété fait de nous un grand établissement. » 

Pendant qu’on s’occupe de trouver la personne qui succédera à Jacline Nyman, le recteur Jacques Frémont assurera la gestion par intérim des Relations extérieures, avec l’appui de l’ancien vice-recteur aux finances et à l’administration, Robert Bourgeois. « Je tiens à remercier Jacline du fond du cœur pour le leadership dont elle a fait preuve au cours des cinq dernières années ainsi que pour les sommes incroyables qu’elle et son équipe ont amassées », a déclaré M. Frémont. « Je lui souhaite bonne continuation comme professeure à Telfer. » 

Celle qui s’apprête à prendre une petite pause avant d’intégrer l’équipe de Telfer, en 2024, aimerait dire un mot à la personne qui prendra la relève. « Je lui souhaite beaucoup de succès. Je suis certaine qu’elle ira aussi loin que moi, car elle sera entourée d’une équipe formidable. Si j’avais un conseil à lui donner, je lui dirais de continuer d’investir dans cette culture positive et dans l’équipe, et de continuer de souligner les compétences de chacune et chacun. »