Module 3.1

Les pictogrammes sont des images graphiques signalant immédiatement à l'utilisateur d'un produit dangereux quel est le type de danger présent. Par exemple, vous apprenez au premier coup d'œil que le produit est inflammable ou qu'il peut constituer un danger pour la santé. La plupart des pictogrammes se composent d'une bordure rouge distinctive « debout sur une de ses pointes ». À l'intérieur de la bordure, on voit un symbole qui représente le danger éventuel (p. ex. incendie, danger pour la santé, corrosion, etc.). Le symbole encadré par cette bordure forme ce que l'on appelle un pictogramme. Les pictogrammes sont attribués à des classes ou à des catégories spécifiques de dangers. Le tableau ci-après illustre des pictogrammes de danger. Le texte en gras constitue le nom du pictogramme; les mots figurant entre parenthèses décrivent le danger présent.

  • Le pictogramme flamme (pour des matières inflammables)
  • Le pictogramme flamme sur un cercle (pour des matières comburantes
  • Le pictogramme bouteille à gaz (pour des gaz sous pression)
  • Le pictogramme Corrosion (pour des matières corrosives)
  • Le pictogramme Bombe explosant (pour des matières explosives)
  • Le pictogramme Tête de mort sur deux tibias (pour des matières toxicité aiguë)
  • Le pictogramme Danger pour la santé (pour des matières avec d’autres effets de santé)
  • Le pictogramme Point d'exclamation (pour des matières avec d’autres effets de santé)
  • Le pictogramme Matières infectieuses (pour des matières infectieuses)

Module 3.8

Identification

La dénomination chimique du produit doit etre indiquée dans la FDS. Si le produit renferme plus d’un (1) ingrédient, la liste complète des ingrédients et leur concentration doivent être fournies. Le code CAS de chaque ingrédient doit également être fourni. Chaque produit chimique connu possède un code unique.

Mesures de lutte contre l’incendie

L’information sur les risques d’incendie se trouve dans les sections traitant des interventions en cas d’urgence. La FDS indique si le produit peut s’enflammer spontanément, exploser ou présenter d’autres dangers.

Contrôles d’exposition

Les FDS doivent présenter l’information sur les caractéristiques d’un produit dans le cas d’un déversement ou d’un rejet. Dans cette section, on indique à quelle catégorie appartient le produit de même que d’autre renseignements concernant les dangers.

Propriétés physiques et chimiques

Selon le produit, certaines propriétés physiques peuvent être dangereuses.

Données toxicologiques

Les FDS doivent présenter les effets toxiques connus. Cette information comprend, entre autres, la toxicité immédiate, la toxicité attribuable à une exposition chronique, la cancérologie et la mutagénicité.

Module 3.9

Consultez la FDS du virus d’influenza et sélectionnez les bonnes réponses.

  1. Le virus peut facilement être inhalé lorsqu’il est sous forme d’aérosol, infecter l’hôte et causer les symptômes de la grippe.
  2. Le virus est plus dangereux à une température au-dessus de 60 degrés Celsius.
  3. Le virus est une matière infectieuse.
  4. Le virus est inactif si on le traite avec du désinfectant.
  5. Le virus possède une toxicité aiguë.

Les options 1, 3 et 4 sont les bonnes réponses.

Module 4.4

Les étiquettes du fournisseur ont des éléments suivant :

  1. Identificateur de produit. Cette section de l’étiquette indique le nom du produit exactement tel qu’il figure sur le contenant et la FDS.
  2. Pictogramme de danger. Les pictogrammes de danger conformes à la classification des dangers associés au produit sont présentés dans le haut de l’étiquette. Dans certains cas, un pictogramme est obligatoire en raison de la classification de danger du produit.
  3. Mention d’avertissement. La mention « Danger » ou « Attention » signale à l’utilisateur l’existence d’un danger potentiel et indique sa gravité.
  4. Mention de danger. Ces mentions sont de brefs énoncés normalisés concernant tous les dangers que pose le produit d’après leur classification.
  5. Conseils de prudence. Description des mesures recommandées (équipement de protection, interventions d’urgence, etc.) pour réduire au minimum ou prévenir les effets nocifs d’une exposition au produit. Cette section comprend des renseignements relatifs aux premiers soins.
  6. Identificateur du fournisseur. Entreprise responsable de la fabrication, de l’emballage, de la vente ou de l’importation du produit, ainsi que des étiquettes et des FDS requises. Pour des renseignements au sujet du produit, communiquez avec l’organisation figurant sur l’étiquette.

Module 4.10

Quels contenants sont correctement étiquetés?

  1. H2SO4; 6M
  2. Acide sulfurique; 6M; symboles de protection individuelle
  3. H2SO4
  4. Acide sulfurique; 6M
  5. Acide sulfurique

Les bonnes réponses sont 1, 2 et 4.

Module 4.11

Création d’une étiquette de laboratoire

Première étape – on retrouve les renseignements requis à la section « identification du produit » de la FDS.

Deuxième étape – on retrouve les renseignements requis à la section « identification des risques » de la FDS.

Troisième étape – on retrouve les renseignements requis à la section « contrôles d’exposition » de la FDS.

Module 4.13

Les étiquettes de déchets dangereux doit contient :

  • Contenu du contenant (p. ex. nom du produit et formule chimique)
  • Date à laquelle le déchet dangereux a été ajouté au contenant
  • Numéro de pavillon et de salle d’où vient le déchet
  • Coordonnées du propriétaire ou de l’utilisateur du produit

Tout autre renseignement particulier concernant la manipulation du déchet

Module 5.3

En quoi consiste l’équipement de protection individuelle (ÉPI)?

L’Université d’Ottawa s’engage à offrir à tous les employés, étudiants et visiteurs un environnement de travail et d’apprentissage sain et sûr. L’équipement de protection individuelle constitue le dernier échelon de protection, mais demeure un moyen d’assurer la sécurité de toutes les personnes concernées. D’autres méthodes de contrôle, notamment des normes et des pratiques techniques et administratives, doivent être évaluées et mises en place dans la mesure du possible avant d’envisager le recours à l’équipement de protection individuelle.

L’ÉPI correspond à l’équipement qu’un travailleur porte pour réduire les risques liés à ses activités professionnelles. Cet équipement ne permet pas de réduire les risques en eux-mêmes et ne garantit pas une protection permanente ni intégrale. Les respirateurs, gants, tabliers et dispositifs de protection contre les chutes, de même que des types de protection de la tête, des yeux et des pieds sont des exemples d’ÉPI. L’utilisation de l’ÉPI n’est qu’un volet d’un programme de sécurité complet. Outre l’ÉPI, les méthodes de travail appropriées, les mesures techniques et la formation permettent de réduire l’exposition aux risques dans le milieu de travail.

Sarraus

Les personnes qui travaillent dans un laboratoire où sont utilisés des produits dangereux doivent en tout temps porter un sarrau. Ce vêtement est conçu pour protéger contre les éclaboussures et les renversements mineurs, ainsi que pour réduire la contamination des vêtements de ville par les matériaux utilisés dans le laboratoire. Les boutons ne sont pas permis; choisissez plutôt un sarrau muni de boutons-pression. Des sarraus jetables peuvent être utilisés lorsque la situation l’exige, mais il faut tenir compte de leurs limites et de leur élimination. Les manches du sarrau doivent atteindre le poignet. Par ailleurs, des blouses à devant uni et à poignets ajustés sont requises à l’occasion de la manutention de matériel biologique à degré de confinement de niveau 3. Sauf exception, les travailleurs doivent retirer leur sarrau avant de quitter le laboratoire. Personne ne doit porter un sarrau dans les aires de repas (cafétérias, aires de restauration, salles de repas, etc.), dans les bureaux administratifs et dans les endroits publics (salles de classe, bibliothèques, lieux de réunion, toilettes). Il faut être conscient de la possibilité que les contaminants se détachent du sarrau sous l’effet du frottement.

Gants

Selon le type de tâches effectuées, les mains peuvent être protégées par des gants. Le choix du type de gant approprié est essentiel à l’efficacité de la protection contre les dangers. Le type et le niveau de risque doivent être déterminés avant de commencer le travail. Les risques peuvent être de natures diverses : chocs électriques, vibrations, coupures et abrasions, produits chimiques, produits biologiques, agents physiques. La FDS d’un produit dangereux indique aux utilisateurs le type d’ÉPI nécessaire. Les normes de l’Université en matière d’ÉPI aident les utilisateurs à choisir le gant approprié au produit utilisé. Certaines personnes sont allergiques ou sensibles au latex. Dans ce cas, les gants de nitrile sont une bonne solution de rechange dans la plupart des situations.

Protection oculaire

La protection oculaire est obligatoire dans la plupart des laboratoires où des produits corrosifs ou toxiques sont utilisés ou stockés, de même qu’à proximité d’un équipement à haute pression ou à vide poussé ou durant un travail qui peut produire de la poussière, des vapeurs ou d’autres projectiles. Pour choisir une protection oculaire appropriée à la tâche, il faut connaître les risques que présente le milieu de travail et le type d’équipement protecteur qui convient. Le port de lunettes de sécurité est obligatoire lorsque les risques suivants sont présents :

  • Coupage / Soudage au gaz
  • Risques d’éclaboussures (agents chimiques, radioactifs ou biologiques)
  • Risques d’exposition à des rayons ultraviolets ou infrarouges nocifs ou risques d’exposition à la lumière laser

La norme de l’Université en matière d’ÉPI vous aidera à choisir la protection oculaire appropriée à la tâche à effectuer. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, adressez-vous à Directrice Adjointe, Santé-Sécurité au travail. Les personnes qui portent des lunettes prescrites doivent savoir que, à l’heure actuelle, les lentilles en verre ne répondent pas aux critères de protection contre les chocs de la CSA. Il existe des lunettes de sécurité résistantes aux chocs qui peuvent être portées par-dessus les lunettes prescrites. Le port de lentilles de contact ne dispense pas du port d’une protection oculaire appropriée contre les risques physiques. Les lentilles de contact peuvent augmenter certains risques :

  • Des poussières ou des produits chimiques peuvent s’introduire sous la lentille et endommager l’œil;
  • Des gaz ou des vapeurs peuvent provoquer une irritation et un larmoiement excessif;
  • Les éclaboussures de produits chimiques peuvent endommager gravement les yeux des porteurs de lentilles de contact; le risque accru est lié à l’enlèvement des lentilles. Si les lentilles ne sont pas enlevées immédiatement, les premiers soins risquent de ne pas être aussi efficaces qu’ils le devraient et, par conséquent, l’œil pourrait être exposé au produit chimique pendant une plus longue période.

Ajustement

Tenez compte de l’ajustement et du confort lorsque vous choisissez une protection oculaire. Ainsi, il est plus probable que les lunettes seront portées en tout temps, ce qui maximise la protection. La plupart des lunettes sont offertes dans différentes tailles et différents modèles. Assurez-vous qu’elles sont bien adaptées et ajustées à la physionomie de l’utilisateur.

Nettoyage et entretien des protecteurs oculaires

Le nettoyage et l’entretien adéquat des protecteurs oculaires sont importants, puisque des lentilles sales ou embuées peuvent nuire à la vision et causer des accidents graves. Les lunettes devraient être examinées et nettoyées avant et après chaque utilisation afin de s’assurer qu’elles peuvent fournir la protection nécessaire. Il importe également de les entreposer comme il se doit entre les utilisations. Assurez-vous de respecter les instructions du fabricant.

Chaussures de protection

Les travailleurs de laboratoire doivent porter des chaussures appropriées à leur environnement de travail.

  • Chaussures qui couvrent entièrement les pieds, telles que des espadrilles, des flâneurs, etc.
  • Chaussures de protection à embout et à semelle d’acier.

Il est interdit de porter des sandales dans un laboratoire. Les chaussures à embout d’acier sont requises uniquement lorsque vous travaillez dans un contexte industriel ou que vous risquez de vous faire écraser un pied.

Types de chaussures de protection a embout d’acier

Les chaussures de protection sont marquées de diverses étiquettes de couleurs, qui indiquent le type de protection qu’elles offrent. L’étiquette verte désigne le degré de protection le plus élevé.

Choix des chaussures de protection

Le port de sandales ou de chaussures à bout ouvert ou à talon haut n'est pas autorisé dans les laboratoires et dans les autres endroits où l’on utilise des agents chimiques, radioactifs ou biologiques.

Module 5.4

Mesures d’ingénierie

Les mesures techniques sont généralement une façon efficace de protéger tous les travailleurs de laboratoire puisqu’elles permettent d’apporter des changements à la source des dangers et ne dépendent pas de mesures prises par des personnes. Les mesures techniques réduisent ou éliminent l’exposition à des risques de nature chimique ou physique en se fondant sur une des méthodes suivantes :

  • Élimination des risques
  • Remplacement d’une technique, d’un processus ou d’un produit dangereux par une solution de rechange moins dangereuse
  • Ségrégation des risques
  • Contention des risques

Hottes

Les hottes aspirent les poussières, vapeurs, émanations et gaz dangereux qui y sont produits. Ces dispositifs protègent très efficacement les travailleurs de laboratoire en limitant l’exposition aux substances aéroportées.

Boîtes à gants

Les boîtes à gants sont des enceintes étanches à l’air munies d’épais gants de caoutchouc et d’un sas d’air. Utilisez-les lorsque vous travaillez avec des substances hautement toxiques ou pour manipuler les matières sensibles à l’eau ou à l’air dans une atmosphère inerte.

Système de ventilation par aspiration à la source

Un système de ventilation par aspiration à la source est une hotte qui aspire les contaminants à la source avant qu’ils ne s’échappent dans la zone de travail. Ces hottes doivent être situées à une distance maximale de 25 à 30 cm de la source pour aspirer les substances volatiles. Ces systèmes ont souvent l’apparence d’un bras articulé muni d’un cône à son extrémité. Une enceinte sur mesure peut parfois être construite autour de produits chimiques volatiles pour contenir les substances dangereuses aéroportées qu’ils libèrent. Exemple : À la centrale électrique, on a construit une enceinte sur mesure autour du système de refroidissement d’eau.

Portoirs pour bouteille

Ces portoirs ressemblent à un seau de caoutchouc et sont conçus pour contenir des bouteilles de verre de quatre litres. Ils aident à prévenir le bris si une bouteille tombe légèrement et recueilleront le contenu de la bouteille en cas de bris.

Protection contre le rayonnement

La composition et l’épaisseur de l’écran de protection contre le rayonnement varient selon le type de rayonnement. Lorsqu’on utilise certaines matières radioactives, il peut être nécessaire d’installer un écran additionnel près de l’écran de source.

Rampes et dispositifs de protection

Certains équipements doivent être munis de rampes et parfois de dispositifs de protection de machine pour aider à prévenir les blessures. Les transporteurs à courroie sont munis de dispositifs de protection pour empêcher les objets de se coincer dans la courroie. Les bancs de scie ont un dispositif de protection qui couvre la lame pour prévenir les blessures pendant que l’outil n’est pas en marche. Un autre exemple est le dispositif de protection présent sur les tondeuses à gazon. Celui-ci aide à empêcher les lames de la tondeuse d’entrer en contact avec des objets qui peuvent être projetés dans les airs et aide également à prévenir les blessures aux pieds.

Mise à la terre

Les dangers électriques sont considérablement réduits lorsque l’équipement est relié à la terre. Les fiches électriques à trois broches indiquent que l’équipement doit être relié à la terre, et la troisième broche ne doit pas être coupée. Un autocollant de la CSA, des ULC ou d’un organisme équivalent indique que l’équipement a passé les épreuves d’intégrité électrique.

Enceintes de biosécurité

Les enceintes de biosécurité diffèrent des hottes puisqu’elles sont munies de filtres HEPA qui retiennent les particules aéroportées ou les gouttelettes qui pourraient émaner des produits biologiques dangereux.

Ventilation dans les laboratoires de différents niveaux de biosécurité

Certains laboratoires du campus ont des niveaux de biosécurité II et III. Les laboratoires de niveau de biosécurité III ont un système de ventilation distinct de celui de l’immeuble qui les héberge, et les groupes de traitement de l’air sont munis de filtres HEPA. Il est important de laisser les portes fermées et de limiter l’accès à ces laboratoires pour prévenir la contamination croisée.

Module 5.8

Quel type d’équipement de protection individuelle devriez-vous porter durant une activité de laboratoire requérant l’utilisation d’acide sulfurique?

  1. Casque de sécurité
  2. Sandales
  3. Pantalons
  4. Lunettes de sécurité
  5. Souliers ordinaires
  6. Lunettes ordinaires
  7. Culottes courtes
  8. Sarrau
  9. Bottes de sécurité

Les options 3, 4, 5 et 8 sont les bonnes réponses.

Module 5.9

Mette les produits suivant dans leur propre cabinet d’entreposage

  1. Acétone
  2. Acide acétique glacial
  3. Acide sulfurique
  4. Hypochlorite de sodium
  5. Éthanol
  6. Chlorure de sodium

Bonnes réponses :

Cabinet inflammables – Acétone et éthanol

Cabinet corrosifs – Acide acétique glacial, acide sulfurique et hypochlorite de sodium

Cabinet réguliers – Chlorure de sodium

Module 5.10

Que pensez-vous de l’idée du superviseur? Indiquez comment il devrait procéder.

  1. Il devrait porter un respirateur afin de ne pas sentir les vapeurs de chlore lorsque l’acide réagit avec l’eau de javel.
  2. Il devrait bien rincer les bouteilles de réactif avec l’eau avant d’y ajouter l’acide. L’eau de javel et l’acide ne sont pas compatibles et du chlore gazeux pourrait se dégager si les bouteilles ne sont pas bien rincées.
  3. Il devrait porter des gants de latex ou nitrile, des lunettes de sécurité et un sarrau avant de commencer son travail.
  4. Il devrait exécuter son travail sous une hotte de laboratoire afin d’éviter de respirer les gaz qui se dégagent.
  5. Les bouteilles de réactif devraient être envoyées à la salle de déchets dangereux. L’incompatibilité des produits ne justifie pas le risque implique.

Les bonnes réponses sont 2 et 3.

Module 6.6

Quel équipement de protection en cas d’urgence est disponible lorsque vous travaillez avec de l’acide sulfurique?

  1. Douche d’urgence
  2. Trousse de premier soins
  3. Douche oculaire d’urgence
  4. Trousse de déversement
  5. Extincteur
  6. Hotte de laboratoire

Options 1 à 4 sont les bonnes réponses.