Points de vue des canadien(ne)s sur l'avenir énergétique du Canada

Un sondage d'opinion publique réalisé par Énergie positive et Nanos Research mesurant l'opinion des canadien(ne)s sur l'avenir énergétique du pays.

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Le sondage

Le sondage a permis d'évaluer les opinions des canadien(ne)s sur l'avenir énergétique du pays. Les questions portaient sur le rôle du pétrole et du gaz naturel dans l'économie actuelle et future du pays, sur l'expansion des exportations de pétrole et de gaz pour la sécurité et le climat, et sur le soutien à la croissance dans ce secteur ainsi qu'aux énergies renouvelables. Les canadien(ne)s ont également été interrogés sur l'avenir de la production d'électricité au Canada et sur leur degré de satisfaction à l'égard des diverses installations électriques présentes dans leurs communautés. Le sondage a également permis d'évaluer les performances des gouvernements en matière de prise de décision dans le domaine de l'énergie et de développement d'une vision commune de l'avenir énergétique du Canada.

Résultats clés

  1. L'importance du pétrole et du gaz pour l'économie actuelle du Canada est sur une trajectoire ascendante, l'importance pour l'économie future reste stable : Environ quatre Canadiens sur cinq considèrent que le pétrole et le gaz sont importants pour l'économie actuelle du Canada (note de 7 à 10 sur 10) (78 %), ce qui maintient la trajectoire ascendante depuis novembre 2020 (65 % en 2020 ; 68 % en 2021 ; 74 % en janvier 2023). L'importance du pétrole et du gaz pour l'économie future du Canada reste stable avec environ trois Canadiens sur cinq qui la jugent importante (note de 7 à 10) (57 % en janvier 2023 et en août 2023).
  2. Le secteur pétrolier et gazier du Canada est perçu comme un contributeur possible à la lutte contre le changement climatique et à l'augmentation de la sécurité énergétique, conformément aux vagues précédentes : Conformément aux vagues précédentes, une majorité de Canadiens sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire que le secteur pétrolier et gazier du Canada peut contribuer à la lutte contre le changement climatique mondial (36 % sont d'accord ; 28 % sont plutôt d'accord) et que le Canada devrait accroître ses exportations de pétrole et de gaz pour aider le monde à avoir des approvisionnements énergétiques plus sûrs (34 % sont d'accord ; 24 % sont plutôt d'accord).
  3. Les Canadiens estiment que l'hydroélectricité devrait représenter la plus grande part de la production d'électricité au Canada : En pensant au futur système électrique du Canada, les Canadiens ont attribué la plus grande proportion du mix de production d'électricité à l'hydroélectricité (27 %), suivie du nucléaire (16 %), du solaire (15 %), de l'éolien (12 %) et du gaz naturel (12 %). Lorsqu'on leur demande la raison de leur choix, ils répondent le plus souvent qu'il s'agit de réduire l'impact sur l'environnement ou d'utiliser une énergie propre (40 %), suivi de la fiabilité des méthodes de production d'énergie à long terme (24 %), et de la diversification par l'utilisation de plusieurs méthodes de production d'électricité (21 %).
  4. Les Canadiens sont plus à l'aise avec la présence d'installations hydroélectriques et solaires dans leur communauté : Lorsqu'on leur a demandé de classer les types d'installations de production d'électricité qu'ils sont le plus à l'aise d'avoir dans leur communauté, les Canadiens ont le plus souvent classé l'hydroélectricité en premier (36 %), suivie de l'énergie solaire (22 %), tandis que le charbon a le plus souvent été classé en dernier (61 %). Lorsqu'on leur a demandé la raison pour laquelle ils étaient le plus à l'aise avec le type de production d'électricité qu'ils avaient classé en premier, ceux qui ont répondu l'hydroélectricité ou l'énergie solaire ont le plus souvent dit qu'elle était propre et meilleure pour l'environnement (33 % pour l'hydroélectricité ; 32 % pour l'énergie solaire). La principale raison invoquée pour expliquer pourquoi ils sont moins à l'aise avec le charbon est son impact négatif sur l'environnement (42 %).
  5. Les Canadiens qui estiment que le Canada ne fait pas un bon travail pour renforcer la confiance du public dans le processus décisionnel en matière d'énergie sont de plus en plus nombreux : Après une diminution constante de 2018 (60 % très mauvais/mauvais) à 2021 (47 % très mauvais/mauvais), l'opinion des Canadiens sur la performance du Canada en matière de renforcement de la confiance du public dans le processus décisionnel en matière d'énergie s'aggrave, avec maintenant trois Canadiens sur cinq qui croient que le Canada fait un très mauvais travail ou un mauvais travail (60 %) à cet égard (une augmentation de 13 points de pourcentage par rapport à 47 % en 2021). Les résidents des Prairies (42 %) et de la Colombie-Britannique (36 %) sont beaucoup plus susceptibles de dire que le Canada fait un très mauvais travail que ceux du Québec (19 %).
  6. La proportion de ceux qui pensent que le Canada fait un mauvais travail pour développer une vision de son avenir énergétique atteint le plus haut niveau enregistré : Similairement au travail accompli par le Canada pour renforcer la confiance du public dans le processus décisionnel en matière d'énergie, la proportion de Canadiens qui estiment que le Canada fait un travail très médiocre ou médiocre (59 %) pour élaborer une vision commune à long terme de l'avenir énergétique du Canada dépasse les niveaux de 2018 (51 % très médiocre/médiocre) après une diminution constante en 2019 (48 % très médiocre/médiocre) et en 2021 (44 % très médiocre/médiocre). Les hommes sont plus susceptibles de dire que le Canada fait un très mauvais travail à cet égard (35 %) que les femmes (24 %).

Dans les médias