Jeremy Kerr
Jeremy Kerr
Professeure titulaire, Département de biologie
Faculté des sciences


Salle 
GNN373
Numéro de téléphone 
613-562-5800 poste 4577


Biographie

Jeremy Kerr est un passionné de conservation et se dévoue à la quête de réponses à un large éventail de questions sur l'écologie. Son doctorat, obtenu à l'Université York sous la direction de Laurence Packer, portait sur l'influence des facteurs environnementaux sur la diversité des écosystèmes et entamait une réflexion sur l'influence qu'y exercent des activités humaines.

Ces travaux lui ont valu la médaille d'or du Gouverneur général et une bourse de recherche à Oxford auprès de Lord Robert May et de Sir Richard Southwood, qui l'ont aidé à élargir son champ d'intérêts aux changements mondiaux et aux perspectives variables pour la conservation.

Depuis son entrée au département de Biologie de l'Université d'Ottawa en 2002, il a remporté un prix provincial pour jeune chercheur et le Prix jeune chercheur ou chercheuse en science et en technologie de l'Université d'Ottawa en 2009. En outre, il a été chercheur principal invité au Collège Mansfield et au centre pour l'environnement de l'Université d'Oxford. Enfin, il est parmi les six Canadiens sélectionnés pour faire partie de la Global Young Academy of Scientists.

Jeremy est convaincu que des données et analyses scientifiques solides peuvent contribuer dès aujourd'hui à résoudre les problèmes pratiques. À cette fin, il s'est efforcé d'améliorer les lois sur les espèces en péril en Ontario et, grâce à l'International Boreal Science Panel, et d'obtenir l'engagement des gouvernements de partout au Canada envers l'établissement de nouvelles zones protégées dans les régions boréales.

Ses travaux continuent de porter sur les questions majeures de l'écologie et de la conservation, et sur la façon dont les espèces répondent aux récents et rapides changements climatiques et à la fréquence toujours plus grande d'évènements climatiques que provoquent ces changements.

Recherche

Ses recherches se concentrent principalement à de grandes échelles spatiales, où il examine les origines, le maintien et la perte potentielle de la diversité biologique. Il a examiné ces questions dans les paysages du Canada, des continents et du monde entier, découvrant certains des processus clés qui déterminent le nombre d'espèces pouvant être trouvées d'un endroit à l'autre dans le monde. Étant donné que les activités humaines généralisées et souvent très intensives accélèrent les taux d’extinction à un rythme alarmant, une partie croissante de son programme de recherche est consacrée à la recherche de moyens d’améliorer les perspectives de conservation malgré les changements environnementaux rapides. Cela a conduit à de nouvelles découvertes sur la manière de gérer les zones protégées malgré les changements climatiques et d’utilisation des terres à proximité et à l’intérieur de celles-ci. Cette recherche a des liens solides et pratiques avec les politiques émergentes concernant la protection des espèces en péril au niveau fédéral et dans les provinces canadiennes et en termes de protection des zones sauvages restantes dans les régions boréales du Canada. Il a également trouvé de nouvelles applications pour les outils et techniques que lui et son équipe ont développés et les a appliqués aux problèmes liés à la gestion du paludisme en Afrique de l'Est, notamment en termes de prévision de la manière dont les conditions environnementales peuvent être mesurées et utilisées pour prédire la répartition et l'abondance du paludisme. -transmetteurs de moustiques.

Type de soutien étudiant qu’il recherche

Les étudiants sont impliqués dans tous les aspects de ses recherches, allant des assistants de recherche de premier cycle aux chercheurs postdoctoraux. Il est particulièrement enthousiaste à l'idée d'intégrer des chercheurs diplômés émergents au programme de recherche, en s'engageant dans un développement approfondi de compétences autour de l'utilisation des systèmes d'information géographique et des données de télédétection.

Exemples de questions de recherche sur lesquelles un étudiant qu'il supervise pourrait travailler

  1. Quels sont les mécanismes qui peuvent limiter les réponses potentielles des espèces au changement climatique mondial ou modifier leur risque d’extinction ?
  2. Comment pouvons-nous conserver les espèces en péril dans des paysages dominés par l’homme ?
  3. Comment les processus évolutifs modifient-ils la probabilité que les espèces puissent réagir avec succès aux changements rapides du climat et de l’habitat ?
  4. Quelles sont les principales causes d’extinction et comment varient-elles d’une région à l’autre ?
  5. Quelles stratégies pouvons-nous appliquer aux paysages pour permettre aux espèces de s’y disperser plus rapidement pour atteindre des refuges dans d’autres zones ?
  6. Dans quelle mesure les stratégies de conservation au Canada sont-elles efficaces par rapport aux besoins de conservation?
  7. Quels effets les pesticides ont-ils sur la conservation des pollinisateurs, tels que les bourdons et les papillons, dans les paysages et les régions où ils sont utilisés ?