Erin Maloney et Peter Tanuseputro récompensés pour leur travail remarquable

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Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Peter Tanuseputro and Erin Maloney
Cette année encore, une chercheuse et un chercheur en début de carrière se démarquent au sein de la communauté de recherche de l’Université d’Ottawa. Le Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l’innovation est heureux de décerner le Prix de la chercheuse ou du chercheur en début de carrière à Erin Maloney, professeure à la Faculté des sciences sociales et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la réussite et le bien-être scolaires, et à Peter Tanuseputro, professeur à la Faculté de médecine et titulaire de la Chaire de recherche clinique en soins palliatifs et analyse prédictive.

« Nous nous réjouissons de remettre ces récompenses à deux membres de haut niveau de la communauté de recherche dont les réalisations produisent déjà des retombées tangibles pour nos populations les plus jeunes et les plus âgées, affirme Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. Le succès de nos lauréats est le résultat des efforts considérables qu’ils ont consacrés à leurs travaux respectifs sur l’éducation et sur les soins palliatifs et de longue durée. Nous tenons à les féliciter chaleureusement pour cette récompense bien méritée. » 

Erin Maloney – Faculté des sciences sociales, École de psychologie 

Quand les enfants entrent à l’école, leurs parents développent le réflexe de superviser leurs devoirs, ce qui semble naturel. Mais que se passe-t-il si les parents ne sont pas à l’aise avec les mathématiques et nuisent en fait à l’apprentissage de leur enfant? La professeure Erin Maloney, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la réussite et le bien-être scolaires, est d’avis que les émotions et les croyances des parents peuvent compromettre le succès de leurs enfants en mathématiques et en sciences.  

« Quand les parents ne sont pas à l’aise avec les mathématiques, mais essaient d’aider leur enfant à faire ses devoirs, l’enfant apprend moins bien et devient à son tour moins à l’aise avec cette matière à mesure que l’année scolaire avance. » 

Pour aider à mieux enseigner ces matières et renforcer la confiance de l’enfant en ses capacités, la chercheuse et son équipe mettent au point divers outils. Elles ont notamment produit un livre intitulé Peyton and Charlie Challenge Math: A Book Filled With Tips for Math Anxiety, qui offre aux enfants (ainsi qu’aux parents et membres du personnel enseignant) des conseils simples pour réduire cette anxiété.  

« Ces stratégies ont fait leurs preuves pour améliorer la réussite en mathématiques chez les personnes peu à l’aise avec cette matière. » 

Erin Maloney et son équipe sont en train de tester des vidéos conçues pour aider les parents à encadrer leurs enfants dans leurs devoirs de mathématiques. L’équipe a également produit des enregistrements audio et des graphiques que l’on peut se procurer sur le site Web du Cognition and Emotion Lab.  

La chercheuse, qui a également à cœur de former la relève en recherche, est une mentore inspirante pour les membres de la communauté étudiante de tous cycles qui font leurs débuts dans le milieu. Et au vu de leur propre succès, on peut dire qu’elle est véritablement une chef de file dans son domaine! 

Peter Tanuseputro – Faculté de médecine, Département de médecine, Division des soins palliatifs, Institut de recherche Bruyère et Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa 

Tôt ou tard, bon nombre de familles sont confrontées à une réalité nouvelle et difficile : un être cher a besoin de soins de longue durée et de soins palliatifs. Pour aider les personnes malades, les familles et les spécialistes de la santé à traverser cette période trouble, le professeur Peter Tanuseputro a constitué une équipe de recherche qui est à l’avant-garde des travaux menés au pays en vue de repérer les lacunes dans les systèmes de santé pour les populations fragiles et en fin de vie, et qui contribue ainsi considérablement à améliorer les soins de fin de vie. 

Son équipe et lui s’emploient à mettre au point des solutions, dont des outils prédictifs comme l’outil d’évaluation RESPECT, afin d’améliorer la capacité des spécialistes de la santé, mais aussi des personnes malades et de leurs proches, à déterminer les résultats qui comptent à leurs yeux, y compris concernant la transition vers un établissement de soins et la fin de vie. Des centaines de milliers de personnes utilisent maintenant ces outils. 

« L’algorithme de RESPECT génère automatiquement des données sur la survie des patientes et patients qui reçoivent des soins à domicile subventionnés par le secteur public au fur et à mesure des évaluations réalisées, explique le professeur Tanuseputro. Par conséquent, ces outils fournissent de l’information sur les risques dont on peut se servir pour apparier les services en fonction des besoins. On s’assure ainsi que les interventions sont compatibles avec le pronostic et on optimise l’équilibre entre les traitements qui visent à prolonger la vie et ceux qui maximisent la qualité de vie. » 

En améliorant l’accès à des soins palliatifs et de fin de vie de qualité, le chercheur et son équipe espèrent atteindre un objectif bien précis : servir la population canadienne en réduisant le recours aux soins intensifs en milieu hospitalier, fort coûteux, et en améliorant l’expérience des personnes en fin de vie. 

Le Prix de la chercheuse ou du chercheur en début de carrière, qui est remis par le Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l’innovation, souligne l’excellence en recherche dans les domaines des sciences humaines, des sciences sociales, des beaux-arts et de la littérature, ainsi que dans les sciences pures et appliquées. Il est assorti d’une bourse de recherche de 10 000 $ couvrant le salaire d’une étudiante ou d’un étudiant de cycle supérieur travaillant sous supervision.