Changer la donne grâce à une saine alimentation

Faculté des sciences de la santé
Nutrition
Santé

Par l'Université d'Ottawa

Faculté des sciences de la santé, Communications

Des étudiantes et une professeure sourient devant un tableau blanc
Des étudiantes en sciences des aliments et de la nutrition – diététique en compagnie d’Isabelle Giroux, directrice (deuxième rangée, deuxième personne à partir de la droite), et de Rose Thivierge (première rangée, première personne à gauche).
Faire des choix alimentaires judicieux influence grandement notre bien-être et notre santé physique et mentale (oui, le fameux microbiote de notre intestin communique avec notre cerveau). Les spécialistes qui reçoivent une formation à l’École des sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa acquièrent toutes les compétences requises pour jouer un rôle essentiel dans le maintien de la santé des individus et de la population.

Récemment diplômée du programme de nutrition et diététique de l’Université d’Ottawa, Rose Thivierge (B.Sc.A.N. – diététique, 2021)  aide les gens à adopter de saines habitudes alimentaires dans le cadre de son travail. « Le baccalauréat que j’ai suivi en diététique m’a vraiment bien préparée à démarrer ma carrière », explique Rose.  

Une formation ancrée dans la réalité des patientes et des patients 

Le programme offre des expériences d’apprentissage concrètes grâce à la participation de patientes et patients simulés. Durant ces exercices pratiques, les étudiantes et étudiants, encadrés par le corps professoral, découvrent les réalités de la pratique diététique. Cette approche interactive et collaborative renforce considérablement les compétences des apprenantes et apprenants tout en rendant l’apprentissage stimulant et enrichissant. 

Les problèmes de ces patientes et patients simulés sont variés. Les étudiantes et étudiants peuvent devoir aider une personne qui souffre de dysphagie, et donc qui a de la difficulté à avaler, ou encore en épauler une autre qui est aux prises avec une perte de poids liée au traitement d’un cancer ou à la gestion du diabète. « Ces situations nous préparent de manière réaliste aux défis que nous rencontrerons dans notre future carrière », explique Rose. 

« Les patients simulés sont des acteurs aguerris qui présentent une variété de problèmes nutritionnels réels. Quand nous arrivons en milieu clinique réel, nous sommes mieux préparés à réagir aux réactions parfois imprévisibles auxquelles nous sommes confrontés », souligne Rose.  

Comprendre la patiente ou le patient pour mieux orienter ses choix alimentaires 

Si les défis de santé sont parfois nombreux chez certaines personnes, ils peuvent être corrigés par un plan d’intervention nutritionnel élaboré adéquatement par des professionnelles et professionnels en diététique.  

Ce plan et les conseils prodigués doivent tenir compte des choix individuels de chaque personne, qui sont influencés par une multitude de facteurs.  

« Les préférences individuelles, les facteurs sociaux, économiques, culturels, éthiques et même politiques doivent être considérés lorsque l’on fait la promotion d’habitudes alimentaires saines et durables », précise la professeure Fontaine-Bisson. 

Les stages cliniques, pour leur part, préparent les étudiantes et étudiants à mieux comprendre le caractère complexe de l’évaluation des besoins d’une personne en milieu réel, et permettent de guider ces derniers dans leurs préférences professionnelles.  

Rose revient sur sa propre expérience : « J’ai eu la chance de faire des stages cliniques auprès de différents types de clientèles. L’un d’entre eux consistait à procurer du soutien à domicile à des femmes enceintes défavorisées. J’ai aussi fait un stage en gériatrie, mais en centre de réadaptation. Mon rôle consistait à prévenir et traiter la dénutrition chez les personnes aînées pour améliorer leur qualité de vie et les maintenir en santé le plus longtemps possible à domicile, ou dans leur milieu de vie choisi. » 

Ces deux stages ont permis à Rose de choisir son premier emploi en soins à domicile pour les personnes aînées.

Aujourd’hui, Rose Thivierge travaille en pratique privée et fait du counseling auprès de sa clientèle. « Il faut être de grands motivateurs et avoir une belle empathie lorsqu’on partage des notions à nos patients! », affirme-t-elle.  

En savoir plus sur nos programmes 

L’École des sciences de la nutrition à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa offre deux programmes de premier cycle : le programme de nutrition et diététique, axé sur l’apprentissage des choix alimentaires éclairés et sains, et le programme de sciences des aliments, axé sur le développement, la transformation et la conservation sécuritaire des aliments. C’est la seule formation de ce genre au Canada, dans une Faculté des sciences de la santé et dans un environnement bilingue, et qui offre des occasions d’apprentissage pratique.  

Bref, grâce à ces deux programmes, la communauté diplômée de la Faculté a tout ce qu’il faut pour exercer une influence positive sur la santé et le bien-être des gens! 

Pour tout savoir sur nos deux programmes de l’École des sciences de la nutrition et faire une demande d’admission