Biographies et résumés selon l’ordre chronologique du programme à partir de la séance 1
Laura BUTLER
Biographie :
Laura coordonne la mise en œuvre à travers le Canada du Programme Equitas On ne joue pas avec les droits. Avant de se joindre à Equitas en 2006, Laura a travaillé avec divers organismes non gouvernementaux au Salvador, au Guatemala, en Chine, en Suisse et au Royaume-Uni, et ce, principalement sur le développement économique rural. Laura détient un Bsc en développement économique et une MSc en gestion du développement de la London School of Economics.
Titre : On ne joue pas avec les droits - Promouvoir les droits des enfants et la participation à travers des jeux de réflexion
Amélie DOYON
Biographie :
Amélie Doyon travaille à la Croix-Rouge canadienne au sein du programme de prévention de la violence. Elle détient une maîtrise en relations internationales de l’Université Laval à Québec et s’intéresse tout particulièrement à la protection de l’enfance. Elle a travaillé sur les initiatives de prévention de la violence de la Croix-Rouge au Canada, en Haïti et aux Philippines.
Titre : La prévention de l’intimidation : inciter les jeunes à trouver une solution
Kiana BAKER-SOHN
Biographie : jeune animatrice du programme de prévention de l’intimidation Au-delà de la souffrance offert par la Croix-Rouge canadienne, Kiana présentera aux côtés d’Amélie Doyon.
Titre : La prévention de l’intimidation : inciter les jeunes à trouver une solution
David McFALL
Biographie :
David McFall est directeur d’une école primaire à Gatineau au Québec. Au cours des 20 dernières années, David a travaillé comme professeur au secondaire. Il a été vice-directeur et directeur d’école primaire à la Commission scolaire Western Québec. Ces dernières années, David a étudié la science du développement de la maturation et de l’attachement aux côtés du Dr Gordon Neufeld. Il présentera une approche réussie et unique pour bâtir une école sécuritaire et saine avec une emphase particulière sur les questions suivantes : bâtir des relations positives entre étudiants et professeurs, découvrir le succès individuel et le bien-être et faciliter une philosophie scolaire respectueuse et bienveillante.
Titre : Recadrer la prévention de la violence à l’école : l’attachement pour les sans attaches
Claire BEAUMONT
Biographie :
Claire Beaumont, Ph. D., est psychologue, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche sur la sécurité et la violence en milieu éducatif.
Résumé :
Titre : Prévenir la violence à l’école ou améliorer la qualité de la vie scolaire? Ce que révèlent les approches globales et positives en matière de prévention
Plusieurs approches ont été imaginées pour s’adresser directement au problème de la violence dans les écoles. Les interventions répressives, encouragées par l’infructueuse approche de la Tolérance Zéro (punitions, suspensions expulsions) ont longtemps été utilisées envers les élèves dits « agresseurs » faisant même intervenir la loi pour tenter de dissuader ce type de comportement. Mais ce phénomène relationnel et social ne pourrait-il pas trouver des solutions en référant à une approche plutôt systémique, centrée sur la prévention et l’intervention progressive adaptée aux situations ? C’est à cette approche globale et positive que s’attarde cette communication, privilégiant une approche positive et éducative faisant non seulement intervenir tous les adultes de l’école, mais aussi les membres de la communauté.
Debra PEPLER
Biographie :
Debra Pepler est professeure émérite de recherche en psychologie à l’Université York et scientifique agrégée au Hospital for Sick Children. Sa recherche se concentre sur l’agression et la victimisation chez les enfants et les adolescents ainsi que chez les enfants dans les familles à risque. Sa recherche identifie l’intimidation comme un problème interpersonnel qui se transforme en d’autres problèmes de pouvoir et d’agression au cours de la vie d’une personne. Madame Pepler effectue des consultations et mène ses recherches dans quatre programmes : SNAP® Girls’ Connection - pour les filles présentant un trouble d’agressivité au Child Development Institute, Breaking the Cycle – pour les mères toxicomanes et leurs jeunes enfants, Pine River Institute pour les jeunes avec des problèmes de drogues et de santé mentale et le Cercle bénéfique de la prévention de la Croix-Rouge Canadienne – un programme élaboré par et pour les communautés autochtones en collaboration avec Madame Wendy Craig. Madame Pepler dirige un réseau national financé par le gouvernement fédéral, PREVNet (Réseau pour la promotion de relations saines et l’élimination de la violence). La mission de PREVNet est de promouvoir des relations saines et sûres et de prévenir l’intimidation chez les enfants et les adolescents (www.prevnet.ca).
Résumé :
Titre : L’intimidation et les droits des enfants : Cela ne concerne pas seulement la sécurité
Tous les enfants ont le droit d’être en sécurité et ceux qui sont impliqués dans l’intimidation (autant ceux qui sont victimes que ceux qui intimident) ne sont pas en sécurité. De plus en plus de preuves démontrent que les enfants impliqués dans le problème interpersonnel de l’intimidation présentent un large éventail de problèmes physiques et de santé mentale. Au cours de notre propre étude longitudinale, nous avons constaté que les enfants qui étaient victimes chroniquement depuis l’école primaire jusqu’à l’école secondaire montraient une proportion élevée de problèmes de santé mentale et interpersonnels avec leurs parents et collègues. Notre recherche démontre aussi que les enfants qui intimident de manière répétée et persistante présentaient un éventail de problèmes de santé mentale et de comportement antisocial, ainsi que des problèmes interpersonnels avec leurs parents et collègues. Il est de notre responsabilité de s’assurer que tous les enfants soient en sécurité dans leurs relations puisqu’un développement sain repose sur des relations saines.
La sécurité est nécessaire, mais n’est pas suffisante. Aujourd’hui, les enfants grandissent dans un monde numérique avec tous les avantages et les défis qu’il comporte. Les jeunes rapportent qu’ils communiquent avec leurs amis plus fréquemment à travers des moyens électroniques que par des interactions en personne. Les jeunes ont besoin que nous les éduquions, non seulement avec des connaissances académiques, mais aussi avec des compétences interpersonnelles (pour lesquelles nous nous situons très bas au plan international). Nous devons nous unir avec les jeunes afin de les soutenir dans leur apprentissage. Nous devons leur montrer comment interagir positivement dans ce nouveau monde exigeant et comment résoudre les problèmes lorsqu’ils surgissent. Voici un commentaire que j’ai reçu d’un jeune : « Les écoles doivent être un milieu où nous apprenons comment être humain ».
François BOWEN
Biographie :
François Bowen, Ph. D., est professeur titulaire et vice-doyen à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, chercheur associé au GRIAS (Groupe de recherche sur les environnements scolaires), chercheur associé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et membre chercheur du réseau canadien PREVNet. Ses recherches se sont d’abord concentrées sur le développement de la compétence sociale en milieu scolaire. Une partie de ses recherches actuelles visent à comprendre comment l’environnement scolaire (par exemple, les pratiques d’enseignement, l’organisation de l’école, les attitudes du personnel, etc.) contribue à la qualité de l’adaptation sociale des élèves. Un autre volet important de ses recherches porte sur l’évaluation des programmes de prévention de la violence en milieu scolaire, à travers notamment l’analyse des processus de mise en œuvre de ces programmes et de leurs conditions d’efficacité.
Résumé :
Titre : Deux visions complémentaires en prévention de la violence : les approches programmes et celle s’appuyant sur le développement d’un milieu de vie de qualité
Après 40 ans de recherche consacrée au développement et à l’évaluation de différents moyens pour prévenir ou réduire la violence et l’intimidation en milieu scolaire, un certain nombre de constats émergent. Bien qu’il apparaisse clairement que les programmes visant notamment le développement des compétences socio-émotionnelles offrent des possibilités réelles d’efficacité, cette efficacité dépend en bonne partie de la façon dont ces pratiques s’implantent dans le milieu. D’autres recherches suggèrent qu’il faut plutôt bâtir des interventions qui intègrent les caractéristiques de l’environnement scolaire. Notre présentation cherchera à rapprocher ces deux approches complémentaires dans le but de proposer des stratégies (et des conditions) de mise en œuvre adaptées aux caractéristiques et aux besoins de la communauté, tout en permettant de tirer profit des avantages combinés de ces deux visions de la prévention.
Mónica RUIZ-CASARES
Biographie :
Mónica Ruiz-Casares, Ph. D., est professeure adjointe au Département de psychiatrie et au Centre de recherche sur l'enfance et la famille de l'Université McGill. Elle est également conseillère scientifique au Centre de Santé et des Services Sociaux de la Montagne à Montréal, où elle évalue les programmes sociaux et de santé auprès des familles de diverses origines ethnoculturelles. Ses ouvrages publiés portent sur les droits, la protection et le bien-être de l'enfant à travers les cultures, et les questions éthiques et méthodologiques dans la recherche avec des enfants. Elle mène des études qualitatives, quantitatives et à méthodes mixtes liées à la protection et du bien-être de l'enfant, surtout dans des contextes de séparation parent-enfant.
Résumé :
Titre : Prévention de la violence en milieu scolaire : Comment savoir si nous faisons une différence?
De nombreuses initiatives contre la violence sont conçues et mises en œuvre afin de prévenir ou de réduire l'agression par des pairs dans les écoles. Cependant, beaucoup ne sont pas systématiquement suivies et évaluées laissant ainsi les décideurs mal équipés pour décider de continuer à soutenir ces initiatives telles que mises en œuvre. Cette présentation donnera un aperçu des considérations méthodologiques et éthiques clés dans la conception des études pour fournir la meilleure preuve empirique de l'efficacité et l'efficience des initiatives de lutte contre la violence dans les écoles.
Tina DANIELS
Biographie :
Tina Daniels, Ph. D., est psychologue du développement et professeure agrégée en psychologie à l’Université Carleton à Ottawa. Ses intérêts de recherche comprennent l’étude de l’intimidation et de l’agression sociale. Elle a développé et mis en œuvre Girls United, un programme national d’intervention en réponse au phénomène d’agression sociale qu’on retrouve à l’intérieur des groupes de filles. Elle a également évalué le programme WITS pour la prévention de l’intimidation chez les enfants dans les écoles primaires.
Résumé :
Titre : L’agression sociale : programmes d’intervention prometteurs et questions toujours sans réponse
Au cours des 20 dernières années, nous avons examiné les formes non physiques d’agression qui nuisent aux relations sociales des autres c’est-à-dire ce que l’on qualifie d’agression sociale ou interpersonnelle. Nous commençons à développer une base de connaissances pour des programmes destinés à prévenir ou à réduire ces formes de comportements reliés à l’intimidation. Cette présentation examinera les éléments qui ont été identifiés dans des programmes prometteurs comme étant nécessaires pour conter l’agression sociale/interpersonnelle tout en mettant l’accent sur la prévention de l’agression sociale dans la cyberintimidation. On identifiera certaines questions importantes sur l’efficacité de ces programmes qui demeurent sans réponse.
David SMITH
Biographie :
David Smith est professeur de counselling à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Ses principaux intérêts de recherche sont axés sur les programmes scolaires de prévention de l’intimidation avec une emphase particulière sur la compréhension de ce qui peut les rendre plus efficaces. Son programme de recherche actuel est conçu pour étudier les liens entre le climat de l’école, l’attachement des enfants à l’école et l’intimidation. Le professeur Smith est membre de PREVNet et du Bullying Researchers’ Network, deux réseaux internationaux composés de chercheurs scientifiques, d’éducateurs et d’organismes communautaires ayant pour mission la prévention de l’intimidation et la promotion des relations saines entre les enfants.
Résumé :
Titre : Prévention de l’intimidation : état des connaissances et défis futurs
L’intimidation est maintenant reconnue comme un problème sérieux de santé publique qui affecte le développement académique et psychosocial des enfants et des jeunes. Conséquemment, une demande urgente existe dans le secteur de l’éducation pour un programme efficace de prévention de l’intimidation. Cependant, des études d’évaluation ont démontré des résultats mixtes quant aux efforts de prévention de l’intimidation. Cette présentation passera en revue l’état des recherches d’évaluation sur la prévention de l’intimidation et identifiera quelques questions importantes sur l’efficacité de ces programmes qui demeurent sans réponse.
Zachary JOHNSTONE
Biographie :
Zac est étudiant de première année à l’Université d’Ottawa en science politique et administration publique. Il est membre du conseil d’administration de Jer’s Vision et un des organisateurs de la Journée rose internationale. Zac est passionné par la justice sociale et il aide Jer’s Vision dans l’organisation d’événements reliés à la lutte contre l’homophobie et la transphobie, le sexisme, le racisme et, bien sûr, l’intimidation. Il a joué un rôle actif au sein de l’organisation à titre d’animateur d’ateliers. Quand il n’étudie pas ou qu’il ne fait pas de bénévolat, Zac travaille pour la ville d’Ottawa comme sauveteur et instructeur de natation et pour Forum pour jeunes Canadiens comme adjoint chargé de la sensibilisation. Qui plus est, Zac est le seul Canadien récipiendaire cette année du Link Crew Scholarship. Zac souhaite poursuivre ses activités de bénévolat et aspire à une carrière d’activiste pour la défense des intérêts au sein d’organisations à but non lucratif.
Hannah COLLINS
Biographie :
Originaire d’Ottawa, Hannah est étudiante au Collège Algonquin. Elle a découvert le féminisme et le droit des homosexuels à l’âge de 15 ans à travers la musique punk et riot grrrl. Depuis deux ans, elle est impliquée au sein de l’Initiative canadienne des jeunes pour la diversité de Jer’s Vision. Grâce à son travail au sein de cet organisme, elle s’est méritée, en 2012, le prix Fierté. En 2013, elle remportait le prix du Programme Femmes/Jeunes filles-chefs de file en développement communautaire du gouvernement de l’Ontario. Elle est actuellement l’une des deux coordinatrices de la formation à Jer’s Vision. Dans son temps libre, elle prépare de nouveaux ateliers et elle cuisine des gâteaux végétaliens.
Kathy VANDERGRIFT
Biographie :
Kathy Vandergrift, présidente sortante de la Coalition canadienne pour les droits des enfants, a récemment mené une revue approfondie sur l’efficacité de la mise en œuvre des droits des enfants au Canada. Kathy préconise une mise en œuvre plus complète de la Convention relative aux droits de l’enfant comme politique publique pour les enfants et le Canada dans son ensemble, y compris la prévention de la violence. Après avoir mené cette revue approfondie, Kathy a aidé à organiser une conférence sur les Évaluations de l’impact sur les droits des enfants, un outil de prévention, et elle continue de présenter devant divers groupes les bienfaits d’utiliser la Convention comme cadre de politique qui lie tous les aspects de la vie des enfants. Au cours de sa présentation, elle traitera de la Convention relative aux droits de l’enfant, des écoles et de la politique publique au Canada.
Titre : Mettre en œuvre les droits de l’enfant pour prévenir la violence
Tara COLLINS
Biographie :
Tara M. Collins, est détentrice d’un Ph.D en droit international des droits de l’enfant de l’University of London. Elle œuvre dans le domaine des droits de l’enfant depuis 1996. Son expérience professionnelle comprend : Carleton University; Egalitarian World Initiative, School of Social Justice, University College Dublin, Ireland; l’Université d’Ottawa; le gouvernement fédéral (Département des affaires étrangères et ACDI) et le Parlement; ainsi que la Coalition canadienne pour les droits des enfants. Elle est professeure adjointe à la School of Child & Youth Care, Ryerson University et elle copréside la Conférence annuelle du LRIDE 2014.
Mona PARÉ
Biographie :
Mona Paré, Ph. D., est professeure agrégée et vice-doyenne à la recherche à la Faculté de droit, Section de droit civil, Université d’Ottawa. Elle est membre fondatrice du Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les droits de l'enfant (LRIDE-IRLRC). Ses recherches portent sur le droit international des droits de la personne et les droits de l’enfant, particulièrement en ce qui à trait à l’égalité, la participation et l’éducation. Avant de joindre l’Université d’Ottawa en 2007, Mona travaillait aux Nations unies dans le contexte du développement de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Elle est la coprésidente de la Conférence annuelle du LRIDE 2014.