Devant le constat du désengagement des uns et la remise en question de la démocratie représentative des autres, analyser les pratiques de participation sociale et politique des personnes dans leur quotidienneté devient un enjeu d’importance pour relever le défi d’une vie sociale où s’inscrit le souci pour les biens communs.

Axe de recherche

La participation a surtout fait l’objet d’analyses institutionnelles où la réflexion portait sur le citoyen « délibératif ». Les injonctions à la participation sont pourtant nombreuses et complexes et s’adressent tant au citoyen, l’habitant, à l’usager qu’à la personne. Nommons entre autres celles du nouveau management public, des blogues et de la culture web 2.0, de la mise sur pied de nouvelles organisations vouées aux débats d’idées ou de l’appel à s’engager davantage dans les communautés pour pallier les manques d’un régime postprovidentiel. Ces injonctions interpellent différentes formes de participation qui méritent une analyse tant théorique qu’empirique pour comprendre le rapport qu’entretiennent les personnes avec leurs collectivités et les instances démocratiques de la société.

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