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Disponible en anglais seulement.
Les Études supérieures et postdoctorales ainsi que les associations d'étudiants diplômés ont le plaisir d'annoncer les activités prévues pour la semaine des carrières 2022. La semaine des carrières a pour but de développer les compétences en matière de développement de carrière chez les étudiants MTM et diplômés et les stagiaires postdoctoraux par le biais d'ateliers et de tables rondes. Les sessions se dérouleront une fois de plus de manière virtuelle, mais le programme de cette année promet d'être un événement à ne pas manquer ! Explorez les cheminements de carrière qui s'offrent à vous incluant les emplois en industrie et apprenez à vous vendre aux futurs employeurs et à créer une présence sur les médias sociaux qui met en valeur vos compétences.
Voir le uOCal pour tous les détails! Bientôt disponible.
Explorer les carrières dans l'industrie
Date : Lundi 14 mars 2022
Heure : 2-3pm, virtuel via Zoom
Conférencier : Dr. François Leblond, Directeur de la recherche scientifique, Liminal Biosciences
Intéressé par une carrière de scientifique dans l'industrie ? Vous vous demandez quelles compétences l'industrie recherche chez les diplômés ? Rejoignez François Leblond, Directeur de la recherche scientifique chez Liminal Biosciences, pour une session consacrée à l'industrie. François partagera son parcours de l'université à l'industrie et répondra à toutes vos questions portant sur les débouchées en industrie.
Carrières scientifiques : Comment un plan de développement individuel peut vous aider à choisir
Date : Mardi 15 mars 2022
Heure : 9-10h, virtuel via Zoom
Conférencière : Dr. Nadine Wiper-Bergeron, doyenne adjointe des études supérieures et postdoctorales
Dre Nadine Wiper-Bergeron, doyenne adjointe aux études supérieures et postdoctorales et coordonnatrice du cours de professionnalisme et de compétences professionnelles, vous invite à vous joindre à elle pour discuter des avantages d'évaluer vos compétences, vos intérêts et vos valeurs personnelles lors du choix de carrière. De nombreuses options s'offrent à vous et votre carrière idéale tirera parti de vos forces et de vos intérêts et vous permettra de mener un style de vie en accord avec vos valeurs. À l'aide du myIDP (Individual Development Plan) du magazine Science, la Dre Wiper-Bergeron vous aidera à explorer 20 parcours professionnels différents et à fixer des objectifs stratégiques pour y parvenir.
Formation sur les médias sociaux et les relations avec les médias
Date : Mercredi 15 mars 2022
Heure : 10 h - 11 h
Emplacement : Virtuel via MS Teams
Conférenciers : Chonglu Huang et David McFadden, Bureau de marketing et des communications
Apprenez à vous vendre et à établir une présence sur les médias sociaux qui met en valeur vos succès et vos compétences afin d'accroître votre visibilité auprès de futurs employeurs. Présenté par l'équipe de marketing et de communication de la Faculté de médecine.
Votre réputation en ligne
Date : Mercredi 15 mars 2022
Heure : 12 h - 13 h
Emplacement : MS Teams
Langue : Anglais
Joignez-vous au Centre de développement des carrières de l'Université d'Ottawa pour apprendre comment utiliser LinkedIn et une présence virtuelle via les médias sociaux dans votre quête d'une carrière.
Panel sur les carrières organisé par les étudiants
Date : Le jeudi 17 mars 2022
Heure : 8 h 45 à 12 h via Zoom
Langue : anglais Anglais
Public cible : Étudiants de TMM, étudiants diplômés et stagiaires postdoctoraux
Animé par Cynthia Allen, conseillère d'orientation professionnelle.
Un panel sur les carrières réunissant des scientifiques de l'industrie, des universitaires, des experts en recrutement du gouvernement et bien d'autres. Découvrez leur parcours professionnel, les compétences nécessaires pour y parvenir et profitez de la période de questions et réponses pour vous renseigner sur les possibilités d'emploi qui pourraient vous convenir !
Pour des liens pour les sessions, regarder votre courriel ou contacter le bureau des études supérieures.
Si vous êtes un peu comme moi, le sentiment de ne pas avoir accompli suffisamment de tâches à la fin de la semaine de travail est un constant. Bien que j'aie objectivement accompli beaucoup de choses, j'ai toujours l'impression que j'aurais pu, ou peut-être dû, en faire plus. J'ai grandi avec la mentalité selon laquelle on obtient ce que l'on investit, et mes efforts m'ont toujours semblé être la seule mesure de mon efficacité. Avec l'âge et l'expérience, je me suis rendu compte que certaines tâches exigent plus de
puissance cérébrale que d'autres, et que ma capacité d’évaluer le temps requis pour compléter une tâche est misérablement sujette à l'erreur. Les jours où je m'efforce d'écrire trois mots pour une proposition de subvention semblent futiles, et pourtant je sais qu'en arrière-plan, quelque part au fond de mon cerveau, le travail avance et un plan se développe. Néanmoins, l'impression de chroniquement sous-performé, surtout lorsque je suis particulièrement accablé, mène souvent à la conclusion que je ne suis tout simplement pas fait pour ce travail. Bonjour syndrome de l'imposteur. Lorsque je discute de ce sentiment avec mes proches, ils s'empressent de souligner toutes les tâches que j’ai pu accomplir au cours de ma journée et je ne peux m'empêcher de reconnaître que, malgré l'impression d'avoir paressé toute la semaine, j'ai été objectivement été très productive. Comment se fait-il que je puisse prendre conscience de mes réalisations tout en me sentant improductive ?
Il a fallu un courriel de Lifehacker1 pour donner un nom à mon dilemme : la dysmorphie de la productivité. Inventée par Anna Codrea-Rado dans un article pour Refinery292, la dysmorphie de la productivité se définit comme "la déconnexion entre ce que vous avez objectivement réalisé et les sentiments que vous éprouvez à son égard". Au sens le plus strict, même si vous êtes extrêmement productifs et que vous remportez un grand succès, la dysmorphie de la productivité vous prive du sentiment d'accomplissement2,3. Selon Codrea-Rado, la dysmorphie de la productivité "se situe à l'intersection de l'épuisement professionnel, du syndrome de l'imposteur et de l'anxiété", poussant à réaliser davantage d’accomplissements sans jamais avoir le sentiment que cela suffit. Le fait de ne pas pouvoir se réjouir de ses réalisations peut être le signe d'un épuisement professionnel imminent et ne doit pas être pris à la légère. Fondamentalement, il s'agit d'une dissonance entre ce que vous accomplissez et le sentiment d'accomplissement (je préfère la dissonance de productivité pour décrire ce phénomène, mais je m'égare).
Alors comment lutter contre la dysmorphie de la productivité ? Selon Lifehacker1, il est essentiel de prendre conscience de ce que vous accomplissez dans une journée. Rédigez chaque jour une liste de tâches à accomplir et cochez les tâches au fur et à mesure que vous les accomplissez. Même si la liste est longue ou si vous ne parvenez pas à toutes les terminer, cela vous rappellera concrètement de votre progrès et vous forcera de reconnaître le travail que vous avez accompli. Lifehacker recommande également de prendre au sérieux les commentaires positifs que vous recevez à propos de votre travail. Semblerait que les êtres humains ont un biais cognitif bizarre qui accorde trop d'importance aux commentaires et aux conséquences négatives et pas assez aux positifs. Si c'est vrai, vous devez prendre des mesures pour vous sensibiliser aux signes de bon travail et de progrès, afin de contrer votre dysmorphie de la productivité. Enfin, Lifehacker nous invite à redéfinir la réussite et la productivité, un message particulièrement important pour les apprenants de la faculté de médecine. Les étudiants diplômés et les stagiaires postdoctoraux peuvent avoir des attentes extrêmement élevées pour eux-mêmes, sans reconnaître que tout ce succès n'est pas sous leur contrôle. L'échec ne vient pas du fait que l'on n'a pas accompli tout ce qu'il y avait à faire ou parce ce que nous avons eu besoin de prendre une pause. Le véritable danger est l'épuisement professionnel et la perte de curiosité et de passion pour la recherche. Veillez à ne pas associer votre version de la productivité à des expériences qui ont bien "fonctionnées". Les expériences, y compris celles qui ne se déroulent pas comme prévu, nous enseignent beaucoup, et en tant que scientifiques, nous devons apprendre à aimer les détours et la poursuite de nouvelles connaissances. En étant plus souple dans votre définition du succès, vous pourrez apprécier tout ce que vous avez accompli à tous les jours et non seulement la destination finale que ce soit la thèse ou le manuscrit de premier auteur.
Les études supérieures sont un travail difficile et vous devez investir beaucoup de temps et d'efforts pour réussir. L'essentiel est de considérer ces efforts comme un accomplissement. Célébrez vos réussites !
Bibliographie:
1. https://lifehacker.com/how-to-overcome-productivity-dysmorphia-1848424796
2. https://www.refinery29.com/en-gb/2021/09/10640493/what-is-productivity-dysmorphia
3. https://www.businessinsider.com/how-to-be-less-down-about-my-productivity-recognize-success-2021-10
Pour en apprendre davantage: https://podcasts.apple.com/gb/podcast/productivity-dysmorphia-why-cant-i-see-my-own-success/id1473508626?i=1000542054328