Chaque année, au début du mois de mars, l’École de travail social organise la semaine du travail social. A partir d’un thème identifié par un comité organisateur composé d’étudiantes et d’étudiants, de membres de l’École et de la communauté, des conférences, tables rondes, ateliers de formation et autres activités sont organisés. Ces activités ont pour objectifs de favoriser l’expérience étudiante à l’extérieur des salles de classe et de créer des espaces d’échange, de conscientisation et de mobilisation sur les multiples réalités du travail social particulièrement en Ontario francophone.

Semaine nationale du travail social 2023
Introduction
Thème de la Semaine nationale du travail social 2023
Semaine nationale du travail social 2023 : « Pratiques et approches innovatrices en travail social »
Du 6 au 10 mars 2023
Pour une quatorzième année consécutive, les étudiant.es en travail social, l’Association des étudiant.es en travail social, l’École de travail social et la Faculté des sciences sociales vous invitent à participer aux différentes activités organisées dans le cadre de la Semaine nationale du travail social de l’Université d’Ottawa, avec le support financier du Consortium nationale de formation en santé (CNFS) et de l’Association des travailleuses et des travailleurs sociaux de l’Ontario (ATTSO).
Cette anée, en raison de la levée de certaines restrictions liées à la pandémie de Covid-19, la majeure partie de nos événements se tiendra en présentiel.
Faisant face à de nombreux bouleversements, au niveau de la pandémie et du système social, mais aussi au niveau du racisme systémique et du colonialisme qui a continué de marquer ces dernières années, le thème de cette semaine : « Pratiques et approches innovatrices en travail social » porte sur le besoin d’élargir nos méthodes, d’adopter et découvrir des outils nouveaux et diversifiés afin d’améliorer et renouveler les pratiques en intervention sociale.
Réparties sur une semaine, ces activités vous permettront de vivre différentes expériences en lien avec votre programme d’étude tout en vous offrant l’occasion de rencontrer vos professeur.es, des intervenant.es, les personnes étudiantes inscrites aux différents programmes offerts à la faculté des sciences sociales ainsi que des membres de la communauté. La majorité des activités sont ouvertes à toutes les personnes de la communauté intéressées à y participer et une activité est exclusivement réservée aux étudiant.es en travail social.
Cette année, les activités de la semaine seront offertes majoritairement en présentiel. Toutefois, nous sollicitons une inscription à certaines activités. Cette inscription se fera en cliquant sur le lien Eventbrite de l'activité. Suite à votre inscription à la conférence qui sera offerte en mode virtuel, vous recevrez un lien Zoom quelques jours avant la conférence, qui vous permettra d’y participer.
Événements prévus pour la Semaine nationale du travail social 2023
Lundi 6 mars
Aucunes activitées de planifiées.
Mardi 7 mars
11 h 30 à 14 h 30 - Cérémonie d'ouverture et présentation des recherches des professeur.es de l'École de travail social 2023
Lieu : Pavillon des diplômé.es - Alex Trebek (salle Johnson), situé au 157 Séraphin-Marion privé
Invités :
Gilbert W. Whiteduck, membre du conseil de bande de la communauté Kitigan Zibi Anishnabeg
Véronique Strimelle, Vice-doyenne associée études de premier cycle de la Faculté des sciences sociales
Sébastien Savard, Directeur de l'École de travail social
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12 h 15 à 14 h 30
Présentation des travaux des professeur.es de l’École de travail social
Dans un contexte convivial, cet événement vous permettra de vous familiariser avec les différents projets de recherches auxquels s’affairent quatre professeur.es de l’École de travail social. En participant à ces présentations, vous en apprendrez davantage sur les intérêts de recherche de vos professeur.es, élargirez vos connaissances dans différents aspects du travail social et qui sait, cela vous permettra peut-être de cibler votre futur domaine et directeur de mémoire de maîtrise ou de thèse de doctorat.
12 h 15 à 12 h 45 – Cyndy Wylde et Karine Croteau : « ΛICIΛ 8API8Λ »
Descriptif de la présentation
Cette présentation est tirée d’une infographie réalisée à partir des travaux de Karine Croteau et Cyndy Wylde, toutes deux professeures à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa. Les réflexions présentées s’inspirent (1) d’écrits issus d’un collectif de publication qui porte sur l’éducation auprès des Autochtones et (2) d’initiatives tenues au Cercle Kinistòtàdimin. La conférence porte sur la présentation de deux matrices qui caractérisent les conceptions autochtones et occidentales du monde.
Biographie - Cyndy Wylde
Originaire de la communauté Pikogan, située dans le nord-est de l’Abitibi-Témiscamingue, Cyndy est Anicinape et Atikamekw.
Elle a étudié la criminologie, la toxicomanie, la santé mentale et elle s’intéresse aux enjeux et réalités des peuples autochtones.
Pendant plus de 25 ans, elle a évolué professionnellement sur différents postes au Service correctionnel du Canada; plus précisément dans les Initiatives autochtones.
Ce bagage professionnel l’a amenée à être membre de l’équipe de recherche de la Commission d’enquête sur les relations entre les autochtones; écoute, réconciliation et progrès (CERP), à titre d’experte pour le service public des Services correctionnels du Québec.
Ses recherches sont d’ailleurs orientées vers la surreprésentation des autochtones dans le système correctionnel au Québec.
Depuis juillet 2021, elle est professeure à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa. L’ensemble de ses expériences professionnelles et de recherche ont pour dénominateur commun l’objectif de travailler auprès et pour les Premières Nations.
Biographie - Karine Croteau
Karine Croteau est travailleuse sociale, professeure à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa située sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation Omàmiwinini Algonquine et chercheure dans le champ du mieux-être en enfance-famille autochtone. Portée par des valeurs de justice sociale, de bienveillance et de réciprocité, elle cumule une expérience clinique de plus de douze ans; notamment en communautés inuit et malécite. Cette trajectoire expérientielle contribue à son enseignement des méthodes d’intervention et des problématiques enfance-famille. Ses plus récentes publications et allocutions portent sur la parentalité de mères innues en situation de protection, la résurgence socio-identitaire de femmes autochtones, l’approche biographique en intervention, la sécurisation culturelle dans les services sociaux et la décolonisation de l'enseignement, de la recherche et de la pratique sociale en milieux académiques.
12 h 45 à 13 h - Pause
13 h 00 à 13 h 30 – Stéphanie Garneau : « Les migrations irrégulières d’enfants et de jeunes migrants marocains et subsahariens vers l’Europe : le cas du Maroc ».
Descriptif de la présentation
Le Maroc est un espace national particulièrement intéressant pour étudier la migration irrégulière vers l’Europe des personnes mineures et jeunes dites « non-accompagnées », « séparées » ou « isolées », car il constitue à la fois un lieu de départ, un lieu d’installation plus ou moins contraint et durable, et un lieu de retour volontaire ou forcé. En effet : 1) les enfants et jeunes Marocains tentent la traversée vers l’Europe depuis longtemps, et ce encore aujourd’hui; 2) de plus en plus de jeunes et mineurs originaires de pays d’Afrique subsaharienne s’y retrouvent, attirés par les enclaves espagnoles Ceuta et Melilla ou les Iles Canaries; 3) et l’État marocain est un partenaire de choix pour l’Union européenne et sa politique d’externalisation des frontières. À partir d’un projet collectif en cours (ANR-MIJMA, 2021-2025) et de travaux déjà réalisés sur la question, cette présentation propose de brosser un portrait descriptif de la situation, d’offrir une brève incursion dans le vécu de ces jeunes, puis de discuter quelques-uns des défis et enjeux éthiques, politiques et de l’intervention sociale soulevés par ce phénomène migratoire au Maroc comme à l’international.
Biographie
Stéphanie Garneau est professeure titulaire à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa. D'inspiration microsociologique et souvent réalisées dans une perspective comparative ou multi située, ses recherches s'intéressent aux migrations, aux inégalités sociales, à la jeunesse ainsi qu'au racisme. Elle est actuellement codirectrice de l’axe Migration, Pluralisme et Citoyenneté au Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM). Elle a dernièrement publié Migration et classement social. Enquête auprès de migrants marocains au Québec aux Presses de l’Université de Montréal (2022).
13 h 30 à 14 h 00 – Jean-Martin Deslauriers : « Fonctionnement et efficacité de protocoles d’intervention intersectoriels en contexte de risque d’homicides intrafamiliaux ».
Descriptif de la présentation
Cette conférence présentera les résultats d’une recherche portant sur l’implantation, le fonctionnement et les effets de quatre protocoles d’intervention intersectoriels en contexte de risque d’homicides intrafamiliaux : AGIR (Laval), Rabaska (Abitibi-Témiscamingue) et Alerte (Lanaudière). 51 représentants d’organismes et institutions membres de ces protocoles ont été rencontrés afin de documenter ces initiatives.
Ce type de partenariat, constitué d’acteurs locaux (ex. services policiers, maisons d’hébergement pour femmes violentées, ressources pour hommes ayant des comportements violents, Centres d’aide aux victimes d’actes criminels, des services d’intervention en contexte de crise suicidaire et des Centres Jeunesse), permet d’évaluer les risques présents lors des situations. Si une évaluation indique que le risque est imminent et potentiellement létale, une « cellule de crise » est déployée afin d’établir et mettre en action un plan d’intervention concerté entre ces différentes ressources.
Un haut niveau de satisfaction face à ces partenariats a été documenté. Le partage de l’expertise des différents acteurs constitue une des forces identifiées au sein de ces ententes de collaboration et en assure leur succès. La mise en commun des multiples regards sur les situations, qu’on se place du point de vue des victimes ou des auteurs potentiels, et encore qu’on les analyse dans une perspective psychosociale ou judiciaire, assure une meilleure appréciation de celles-ci, et donc la prise de meilleurs et plus nombreux moyens d’action. Également, le partage d’informations, l’assouplissement de certaines procédures, la rapidité, la créativité et la souplesse amènent les acteurs qui ne travaillent pas ensemble au quotidien à s’engager et s’unir pour éviter qu’un homicide ne soit perpétré
Biographie
Jean-Martin Deslauriers est professeur à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa. Au cours de sa pratique comme travailleur social dans les services sociaux institutionnels et communautaires, il a, entre autres, travaillé auprès de familles vulnérables, et d’auteurs de violence conjugale. Ses travaux de recherche portent sur les parcours de jeunes pères, les pratiques prometteuses en contexte de violence conjugale, la victimisation sexuelle chez les garçons, les protocoles de prévention des homicides intrafamiliaux. Il enseigne notamment l’intervention de groupe, le travail social en contexte d’autorité au sein de l’École de travail social.
Un léger gouter sera offert
Tirage de prix de présence
Événement ouvert à la communauté
17 h 30 à 20 h 00 - Atelier sur les approches et outils innovateurs en travail social - Miche-Lyne Chagnon
Lieu : Pavillon des Sciences Sociales, pièce 4004 (120 Université privé)
Description de l'atelier :
Chaque jour, le travailleur social est appelé à agir pour le bien de ceux qu’il aide et à être créatif. Il se questionne sur la façon d’améliorer sa pratique et d’aider les autres. L'objectif de l'atelier se veut un partage d'outils et d'approches que j'ai su utiliser tout au long de ma carrière en milieu scolaire. Que ce soit avec les enfants ou les adolescents, par mes expériences personnelles et professionnelles, je peux t’aider à te reconnecter avec ta créativité et donner du sens à tes interventions. Si tu le souhaites, on passera un moment ensemble et je partagerai avec toi une banque d'outils pour bonifier ta pratique.
Bibliographie:
Cumulant plus d’une vingtaine d’années d’expérience en milieu scolaire à titre de travailleuse sociale, Miche-Lyne Chagnon œuvre désormais à titre de superviseure clinique au sein des Services en dépendances et troubles concomitants – jeunes et familles du centre Le CAP. Au fil des années, elle s’est spécialisée dans l’accompagnement des jeunes les plus vulnérables. Elle croit foncièrement aux bienfaits d’une approche systémique, d’une collaboration et d’un travail multidisciplinaire. Ayant développée une expertise académique et clinique dans le champ de la motivation, elle a plus récemment fait le choix de mettre ses connaissances au service des jeunes aux prises avec des défis liés à la santé mentale ainsi qu’à l’utilisation problématique de substances.
Maximum de 25 places disponibles
Inscription requise à l’aide du lien suivant : https://www.eventbrite.ca/e/billets-approches-et-outils-innovateurs-en-travail-social-559568232647
Tirage de prix de présence
Événement ouvert à la communauté
Mercredi 8 mars
8 h 30 à 11 h 30 - Colloque étudiant - 3ième édition
Lieu : Pavillon des Sciences Sociales, pièce 4004 (120 Université privé)
Durant cet événement, des personnes étudiantes présentement inscrites au baccalauréat, maîtrise et doctorat en travail social, ainsi que les professeur.es de l’École de travail social se réuniront pour échanger et développer leurs connaissances liées à divers enjeux sociaux. La programmation de l’événement contient des présentations orales de personnes étudiantes à tous les niveaux qui auront été préalablement choisies suite à un processus de sélection rigoureux.
8 h 35 à 8 h 55 : Nusha Birdjandi (Maîtrise) : "La place des parents immigrants dans l’intervention auprès de leurs jeunes en détresse : perspectives des intervenant.e.s en santé mentale au Québec"
9 h à 9 h 20 : Mathilde Charest-Trudel (Maîtrise) : "Regards des hommes victimes d’abus sexuel durant l'enfance et l’adolescence sur les services reçus dans des ressources spécialisées en victimisation sexuelle au masculin"
9 h 25 à 9 h 45 : Aïcha Ducharme-Leblanc (Maîtrise) : "Représentations sociales et implant cochléaire : une réalité compliquée pour les parents entendants d’un enfant sourd"
9 h 45 à 9 h 55 : pause
9 h 55 à 10 h 15 : Valérie Marceau (Doctorat) : "Le féminicide conjugal en temps de pandémie : l’angle caché des répercussions des mesures sanitaires"
10 h 20 à 10 h 40 : Molly Roussel (Doctorat) : "Entre mer et forêt : l’utilisation de la sociologie charnelle dans un projet de plein air"
10 h 45 à 11 h 05 : Camila Cardeal (Doctorat) : "Structural violence in the lives of young women living in a Brazilian periphery"
11 h 10 à 11 h 30 : Raheleh Sazgar (Doctorat) : "Doemstic Violence and Trauma in Women"
11 h 35 à 11 h 45 : Présentation de l'ATTSO
Un léger goûter sera offert
Prix sous forme de bourses
Tirage de prix de présence
Événement ouvert à la communauté
12 h 00 à 13 h 30 - MAGUSHAN-Dîner communautaire SVS
Lieu : FSS 12e étage
Dans un contexte convivial, cet événement vous permettra de célébrer la journée internationale de la femme et de partager un repas avec les personnes étudiantes et les professeur.es de l’École de travail social. Vous pourriez discuter de votre parcours universitaire, cibler et échanger avec votre futur directeur de mémoire de maîtrise ou de thèse de doctorat.
Contribution au repas au choix (sentez-vous libre d’apporter ou pas un repas à partager)
Tirage de prix de présence
Événement ouvert uniquement aux étudiant.es et professeur.es SVS
Jeudi 9 mars
12 h 00 à 14 h 00 - Espace discussion pour les étudiant.es SVS – « La Zoothérapie : intervention efficace en santé mentale ». Audrey Desrosiers, Au bout du museau.
Lieu : Pavillon des Sciences Sociales, pièce 8003 (120 Université privé)
L’espace par et pour étudiant.es de l’École de travail social de l’Université d’Ottawa vise à briser l’isolement vécu par plusieurs et créer un espace de discussion libre.
Cette année en rapport avec le thème de la semaine, la zoothérapie ou la thérapie assistée par l’animal sera présentée comme une pratique d’intervention efficace en santé mentale. Les étudiant.es en travail social découvriront quel est le grand principe de cette thérapie un peu particulière ainsi que ses bienfaits pour la personne, et quels sont les animaux qui coopèrent le plus fréquemment aux séances de zoothérapie. Les étudiant.es pourront ainsi non seulement davantage apprendre sur cette pratique mais également expérimenter les bienfaits de cette approche.
Maximum de 25 places disponibles
Inscription requise à l’aide du lien suivant : https://www.eventbrite.fr/e/549508002227
Date limite pour l’inscription à l’activité: le 8 mars 2021, à 11 h 59
Un léger goûter sera offert
Tirage de prix de présence
Événement réservé aux personnes étudiantes SVS
Vendredi 10 mars
9 h 00 à 12 h 00 - Bibliothèque vivante et cérémonie de clôture : « Différentes approches et pratiques innovatrices présentées par les intervenant.es dans différents domaines du travail social » .
Lieu : Pavillon des Sciences Sociales, pièce 4007 (120 Université privé)
La Bibliothèque vivante est une activité au cours de laquelle les étudiant.es de l’École de travail social seront face à des intervenant.es qui raconteront soit une facette de leur vie, soit leur expérience professionnelle, leur métier, leur engagement. Vous pourrez ainsi dialoguer avec les intervenant.es en fonction de vos intérêts. Plusieurs thèmes différents ont été ciblés à savoir :
- Santé mentale;
- Personnes autochtones;
- Victimes de violences conjugales;
- Personnes trans;
- Jeunes sortis du système de protection à l’enfance;
- Personnes avec déficiences;
- Personnes itinérantes / dépendances;
- Traite des personnes;
- Personnes réfugiées;
- Nature.
Un léger goûter sera offert
Tirage de prix de présence
Événement ouvert à la communauté
*Avis important
Pendant la semaine d’activités, l’Université d’Ottawa prendra des photos ou des vidéos des événements qui pourraient être utilisées par la suite par l’Université à des fins de publicité ou d’archivage. Il est donc possible que l’on puisse vous reconnaître dans l’une de ces photos ou vidéos. En participant à ces événements, vous acceptez d’être photographié et filmé et autorisez l’Université à se servir des images en version imprimée, numérique, vidéo ou électronique à des fins de publicité ou d’archivage. Avant qu’une photo soit prise, les participant.es seront avisé.es et il vous sera donc possible d’éteindre votre caméra le temps de la photo. Les participant.es seront aussi avisé.es si un enregistrement vidéo est effectué, ce qui laissera le temps nécessaire pour éteindre votre caméra.