Faculty of social science building

Planification stratégique - Septembre 2020 à septembre 2022

Cercle Kinistòtàdimin : Décolonisation de l’École de travail social

10 objectifs et actions prioritaires

1. Accroissement de la reconnaissance et de la sensibilisation culturelle en milieu académique 

  • Inaugurer des œuvres d’art autochtone, qui seront exposées au 12e FSS 

  • Promouvoir les drapeaux Nation/Communautés Anishinabé-Algonquin, exposés au 12e  

  • Promouvoir l’idée que les collations des grades et autres cérémonies officielles gérées par l’Uo reflètent les valeurs Anishinabeg-Algonquines comme gardiens du territoire et autres Nations autochtones (cérémonie et mot d’accueil, port d’habits traditionnels, présence de plus d’invité.es, etc.) 

  • Célébrer : la journée nationale des Peuples autochtones le 21 juin de chaque année; la journée du Chandail orange le 30 septembre de chaque année et les 4 changements de saisons, qui représentent des transitions importantes dans les valeurs des Premiers Peuples (voir calendrier des fêtes). 

  • Afficher sur le site de l’École de travail social (ÉTS) une déclaration de reconnaissance territoriale personnalisée soulignant que l’École est située sur un territoire Anishinabé-Algonquin non cédé et d’autres symboles associés à la culture Anishinabé-Algonquine. 

  • Réaliser des déclarations d’appuis lors évènements d’envergure, qui reconnaissent la présence des Peuples autochtones et l’occupation de l’Uo sur les territoires anishinabeg-algonquins non cédés. 

  • Organisation de tables rondes et discussions destinées à toute la communauté universitaire, qui mettent en valeur, entre autres, la capacité de résilience et la résurgence identitaire et sociopolitique des Peuples autochtones 

  • Initiative du Centre Mashkawazìwogamig 

  • Créer un club de lecture autochtone  

  • Teach-ins : exemples incluent le partage d’info sur le COVID19, des activités traditionnelles (ex. cercle de perlage). « Groupe témoin » avec nos étudiants  (initiative du Centre Mashkawazìwogamig). 

  • Soirées de film/discussion, etc.  

  • Cercles de partage virtuels (en considérant que ce n’est pas tout le monde qui veut/peut avoir des sessions virtuelles à domicile) 

  • Ateliers en ligne (webinaires) d’enseignements des communautés variés sur des sujets variés 

  • Analyser d’autres programmes pour étudiants autochtones (ce qui se fait ailleurs) 

Exemples:

Metis Nation of Ontatio - Education and training

Infinite Reach Student Solidarity Network

2. Consolidation du Cercle Kinistòtàdimin 

  • Cristalliser le plan d’action 2020-2022 du Cercle Kinistòtàdimin : 

  • Son objectif, ses activités, la façon de mesurer l’impact de ces activités. 

  • Définir le rôle et l’expertise de chaque membre du Cercle Kinistòtàdimin pour s’assurer que chaque personne peut contribuer d’une manière significative (par exemple, quelques personnes sont bien placées pour assurer la liaison avec les communautés, d’autres à l’interne de l’UO, d’autres dans leurs cours, etc.) 

  • Création d’une page Web Facebook pour le Cercle 

  • Création d’une Affirmation autochtone personnalisée à l’ÉTS (A guide to acknowledging First Peoples and traditional land: Land acknowledgements for staff and volunteers", 2021). 

  • Création d’un logo/image qui représente le Cercle (Exemple de graphisme simple et réalisable à l’ÉTS). 

3. Recrutement et rétention des apprenants autochtones 

  • Ajuster le formulaire d’admission permettant l’auto-identification des apprenants autochtones pour favoriser leur accès aux services, bourses, et soutien culturellement adapté.  

  • Faciliter l’accessibilité des apprenants autochtones aux études universitaires en service social. Offrir un parcours d’admission discrétionnaire qui reconnaît les acquis expérientiels et l’expérience clinique (ex. Faculté de Droit et médecine à l’Uo). 

  • Effectuer un sondage auprès des apprenants autochtones de l’Uo pour connaître les défis qu’ils rencontrent et analyser comment l’ÉTS peut mieux s’adapter à leur réalité 

  • Visiter les communautés autochtones et rencontrer les leaders de ces communautés. Réaliser, en collaboration avec des partenaires, des actions visant à recruter davantage d’étudiants autochtones dans nos programmes Par exemple, aller faire des présentations dans les écoles secondaires où des étudiants autochtones sont nombreux ou offrir des cours préparatoires en communauté 

4. Soutien académique culturellement adapté et soutien financier aux apprenants autochtones 

  • Offrir des mesures de soutien financier réservé aux apprenants autochtones : bourses et assistanats de recherche 

  • Contribuer/participer à créer une communauté d’apprentissage (Learning Community) avec l’Institut de recherche et d’études autochtones pour les étudiants autochtones en première année 

  • Créer un espace, un lieu de partage, de purification, de repos, (lieu d’appartenance, centre d’amitié, de soutien scolaire) pour les apprenants autochtones à l’ÉTS où les langues d’échange sont les langues autochtones et le français. Voir la possibilité d’installer le local à proximité du bureau du nouveau professeur.e anicinapé-attikamewk 

  • Embaucher une personne-ressource (aîné en résidence, gardien de savoirs traditionnels) issue des communautés autochtones pour la FSS  

  • Cela pourrait être une personne qui travaille à temps partiel, à distance même, pour ouvrir les cérémonies, donner des enseignements ou appuyer les étudiants. (Voir partenariat et collaboration possible avec le CRA). 

  • Mise en place d’un processus de mentorat pour les étudiants autochtones (s’inspirer de modèles déjà existants) 

5. Formation sur les réalités culturelles autochtones des membres du corps professoral et du personnel de soutien de l’ÉTS 

  • Offrir des formations aux professeur.es de l’ÉTS et aux membres du personnel de soutien sur les enjeux autochtones et le processus de décolonisation des milieux académiques. 

  • Inviter des conférenciers 

  • Compléter la formation Kaïros 

6. Développement et intégration des contenus de cours axés sur l’ontologie, l’épistémologie, la méthodologie, et l’axiologie autochtones dans la discipline du travail social 

  • Organiser une École d’été axée sur la décolonisation de la formation en service social. Discuter du choix de la thématique centrale (sigle du cours) avec la communauté impliquée (Kitigan Zibi ?). Ouvrir 2 - 3 places réservées exclusivement à des étudiant.e.s autochtones et en faire la promotion : visibilité et recrutement. 

  • Répertorier, à l’aide d’un sondage, les cours qui proposent du contenu lié aux enjeux autochtones à la FSS et à l’ÉTS 

  • Réviser le contenu de tous les cours offerts à l’École de travail social et inclure / développer du contenu autochtone 

  • Arrimer des cours d’autres facultés (ex : Institut d’études autochtones) avec notre programme (cours optionnels). Développer un partenariat avec l’Institut de recherche et d’études autochtones 

  • Possibilité d’accéder aux cours de première année (ou autre) comme cours optionnels pour les étudiants de l’ÉTS (sans avoir besoin d’une mineure, etc.) 

  • Déclaration officielle pour la reconnaissance des savoirs autochtones à l’ÉTS 

7. Création et développement de la recherche partenariale éthiquement responsable en contexte autochtone 

  • Réalisation de recherches participatives avec les communautés autochtones du territoire. S’assurer que ces études ont des retombées sociales directes pour celles-ci.  

  • Adoption par l’ÉTS des principes éthiques fondamentaux PCAPMD (Possession, contrôle, accessibilité et propriété des données, APNQL, 2014) de la recherche culturellement respectueuse en contexte autochtone. S’assurer que les données produites en recherche appartiennent prioritairement aux communautés impliquées et que leur accord est obtenu, en aval, avant toute dissémination de résultats (APNQL, 2014). 

  • Répertorier les recherches déjà réalisées à l’ÉTS 

  • Formation des profs/chercheurs sur la recherche en milieu autochtone (ouvert à tous les profs de la Faculté). Sensibiliser les chercheurs aux réalités autochtones.  

  • Création d’un numéro spécial de Revue Reflets dirigée « par, pour et avec » les étudiants autochtones, dont l’objectif premier vise la publication d’articles thématiques, qui portent sur l’épistémologie autochtone et les enjeux de la pratique sociale auprès des diverses Nations autochtones (avec une portée plus grande sur les réalités de l’Ontario ?) 

8. Bonification d’offre de stages dans les communautés autochtones 

  • Développer des stages dans des organismes autochtones pour les étudiants autochtones et allochtones (Mino Obigiwasin).  

  • Développer un répertoire de superviseurs autochtones pouvant contribuer à l’encadrement et à la formation des stagiaires réalisant leur formation pratique dans des communautés ou ressources autochtones. 

  • Maintenir ou même formaliser un partenariat avec le CRA; 

  • Développer des partenariats avec d’autres communautés autochtones francophones ou bilingues : Atikamekws, Abénaquises, Innues, etc. 

9. Création de partenariats avec divers organismes communautaires et institutionnels (centres communautaires, les agences fédérales, les conseils d’éducation, etc.). 

10. Accueil et soutien à la nouvelle professeure anicinape-atikamekw 

  • Activité d’accueil et présentation de l’équipe 

  • Élaboration d’une trousse de bienvenue (Google Drive) au nouveau professeur.e (incluant les ressources offertes aux apprenants autochtones et autres. Répertoriées à l’ÉTS, Cercle Kinistòtàdimin) 

  • Introduction aux membres du Cercle Kinistòtàdimin  

  • Visite des organismes autochtones et des communautés autochtones du territoire.