Cerceau 2
Facultés, départements, programmes

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Pourquoi?
Même s’il est peu probable que toutes les facultés puissent embaucher des professeures et professeurs autochtones, cela ne saurait constituer un obstacle à l’inclusion d’approches méthodologiques et de savoirs épistémologiques et ontologiques autochtones dans leurs programmes. Par conséquent, l’Université invite tous les responsables de programmes d’enseignement du campus à envisager l’introduction de principes autochtones propres à leur discipline, car ils ont le potentiel de soutenir efficacement l’apprentissage des étudiantes et étudiants tout en favorisant l’innovation par de nouvelles formes de production du savoir.
Par exemple, la Faculté de génie pourrait collaborer avec les détentrices et détenteurs du savoir autochtone pour élaborer un programme d’études sur les principes de la construction de canots et de kayaks ou sur les questions de conservation, de gestion et de protection de l’eau. L’expertise du Département de géographie, environnement et géomatique en matière de changements climatiques pourrait être renforcée par l’initiation aux connaissances traditionnelles sur l’hydrologie, les changements dans la végétation et les comportements chez les animaux. Les programmes d’études appuieront la pratique générative. De plus, un soutien devrait être fourni aux professeures et professeurs, aux départements et aux facultés qui s’intéressent à la revitalisation et à la transformation des programmes d’études dans ce sens.
Cette double stratégie permettra de mobiliser plus efficacement la population étudiante autochtone et d’accroître les inscriptions à l’Université d’Ottawa.
Quand?
Court terme
Comment?
Veiller à ce qu’il y ait du personnel de soutien approprié dans divers secteurs du campus – comme une agente ou un agent d’engagement communautaire autochtone au Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig (poste déjà comblé) – qui peut contribuer à créer les liens communautaires dont le corps professoral a besoin pour mener de nouveaux programmes de recherche.
Un soutien supplémentaire est nécessaire en la personne d’une ou d’un spécialiste en autochtonisation des programmes au sein du SAEA en vue d’aider les membres du corps professoral.
Pour ce faire, il faut en outre créer un endroit au sein de l’Université où il y a une masse critique de chercheuses et chercheurs autochtones pouvant faire appel aux traditions intellectuelles autochtones pour repenser les disciplines, les approches et les domaines existants sur le campus (voir les points 2.2 et 2.3 du deuxième cerceau). Les programmes et les facultés n’ont pas tous la possibilité de développer cette capacité par leurs propres moyens.
Chaque faculté doit également se fixer des buts et des objectifs précis pour y parvenir, notamment :
- S’engager à libérer une, un ou plusieurs membres du corps professoral afin de les former comme responsables universitaires en matière d’autochtonisation.
- Établir un comité sur l’autochtonisation universitaire qui collaborera avec les Affaires autochtones et les responsables universitaires en matière d’autochtonisation.
- Coordonner la formation sous l’égide des Affaires autochtones et de l’Institut de recherche et d’études autochtones restructuré.
Coût?
Embauche d’au moins une ou un spécialiste de l’autochtonisation des programmes au sein du SAEA (l’objectif étant d’en engager d’autres au besoin).
Possibilité de créer de nouveaux codes de cours au fur et à mesure que le programme d’études est refondu selon les orientations et les résultats de la recherche.
Qui?
Provost | Décanats | Vice-provost aux affaires académiques | Vice-décanats
Statut?
De grandes avancées ont été réalisées par plusieurs facultés, qui ont créé des cours et des programmes s’articulant autour de notions autochtones. Ces initiatives font la démonstration d’un modèle durable, par lequel les unités scolaires intègrent des contenus autochtones à leurs méthodes habituelles de conception des programmes. En faisant connaître ces projets menés à bien, on pourra inspirer les autres facultés de l’établissement à potentiellement imiter ces pratiques.
Pourquoi?
Mieux répondre aux besoins de formation professionnelle des personnes autochtones dans la région d’Ottawa.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Mettre sur pied des programmes modulables et cumulables pour favoriser l’accessibilité et attirer des étudiantes et étudiants autochtones aux cycles supérieurs. Évaluer les besoins professionnels locaux avec les parties prenantes appropriées, afin de cibler des domaines prioritaires pour la création des microprogrammes à contenu autochtone. Établir les cursus et les modalités d’enseignement en collaboration avec des partenaires et des employeurs issus des communautés autochtones. Tirer parti du contenu de cours existant et de l’expertise du personnel enseignant pour bâtir les programmes efficacement.
Coût?
Main-d’œuvre
Qui?
Provost | Unités scolaires
Pourquoi?
Le programme a été créé en 2004 à la demande de la communauté algonquine dans le but de faire de l’Université d’Ottawa un endroit plus sécuritaire pour ses jeunes. Il sert de pierre angulaire à tout projet d’autochtonisation du campus.
Toute université canadienne qui souhaite devenir un centre d’innovation en recherche de renommée mondiale doit avoir un solide programme d’études autochtones, étant donné que c’est l’espace intellectuel dans lequel l’exploration du savoir traditionnel en tant que courant de pensée peut être entreprise dans les contextes culturels qui en sont la source, et non comme une forme comparative d’étude. De plus, pour que la recherche et l’enseignement soient vraiment judicieux et novateurs, il faut des espaces dédiés où les chercheuses et chercheurs autochtones repoussent les limites des disciplines existantes, cernent et remettent en question la pratique des disciplines, et remanient les domaines les uns après les autres. Notre université se doit de suivre cette voie.
Quand?
Lancement à court terme, engagement à long terme
Comment?
Le programme de premier cycle d’études autochtones (EAS) a fait – et fait encore – l’objet d’un examen externe dans le cadre de la préparation des documents en vue de transformer complètement le programme et son offre en créant un Institut de recherche et d’études autochtones. Le rapport de l’équipe d’évaluation externe appuie l’orientation générale que propose le programme, soit l’embauche d’un corps professoral spécialisé dans les études autochtones et dans les méthodes et principes de recherche autochtones.
L’Institut et le programme revitalisé pourront tirer parti de l’énorme potentiel de la région de la capitale nationale en offrant un programme professionnel de maîtrise et de doctorat intégrant les savoirs autochtones. De tels programmes susciteront l’intérêt des personnes qui travaillent au sein des organisations autochtones nationales et du gouvernement fédéral. Les programmes d’études supérieures favorisent la recherche innovatrice, et la capacité qui en découle peut contribuer à l’autochtonisation de l’enseignement à l’Université d’Ottawa. En outre, l’ajout des cycles supérieurs aux études autochtones desservira une région sans concurrence évidente, le programme semblable le plus près étant à l’Université Trent en collaboration avec l’Université Carleton. Aucun programme autonome de cycle supérieur en études autochtones n’existe dans l’Est de l’Ontario.
La seule solution de rechange viable à la refonte des études autochtones consisterait à fermer complètement le programme. Une telle situation serait catastrophique sur le plan de nos relations avec la communauté algonquine locale, ainsi qu’avec les autres communautés et organisations autochtones de la région. Tous les efforts de l’Université en matière d’autochtonisation et de recherche avec les communautés autochtones risqueraient alors de se révéler vains.
Coût?
À l’heure actuelle, le programme repose sur l’enseignement de trois membres du corps professoral nommés conjointement en géographie, en histoire et en études politiques (dont deux ont des obligations et des responsabilités contractuelles directes à l’égard du programme), d’une chaire de recherche dont les cours font aussi partie du programme, d’un poste de chargée ou chargé de cours dont le contrat est d’une durée limitée, et de plusieurs professeures et professeurs à temps partiel. Le programme s’est vu attribuer deux nouveaux postes. Le nouveau titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 est entré en poste le 1er janvier 2020 et une professeure régulière a été embauchée le 1er juillet 2019. L’Institut a reçu les approbations nécessaires en vue d’embaucher deux autres professeures ou professeurs en 2020-2021. Même si ces embauches vont dans le bon sens, elles ne suffisent pas à elles seules à répondre aux besoins d’enseignement du programme de premier cycle et encore moins à mettre sur pied un programme d’études supérieures. En fait, le programme doit continuer son essor si l’Université veut conserver ces nouvelles recrues.
De nouveaux postes menant à la permanence sont nécessaires au soutien du programme d’enseignement et à l’élaboration du mandat de recherche de l’Institut. Comme l’a recommandé l’évaluation externe, celui-ci doit également compter une chercheuse ou un chercheur autochtone chevronné possédant l’expérience administrative nécessaire pour mettre sur pied un programme d’études supérieures et pour aider la relève qui se lance en recherche.
Il est donc essentiel de financer la mise sur pied d’un conseil de spécialistes autochtones chargé de conseiller et d’appuyer le département. Son rôle consistera à assurer la qualité du programme sur le plan des besoins communautaires et de l’inclusion du savoir traditionnel.
L’attribution de locaux et le soutien en matière de technologie de l’information sont nécessaires à l’établissement d’un programme de chercheuses et chercheurs invités, mais il ne nécessite aucun autre engagement financier.
Une bourse de l’Institut pour des candidates et candidats au doctorat autochtones qui en sont aux dernières années de leur thèse conférerait à l’Université d’Ottawa un avantage pour recruter de nouvelles et nouveaux membres au sein du corps professoral (voir le point 1.2 du premier cerceau et le point 2.4.1 du deuxième cerceau).
Qui?
Provost | Décanat de la Faculté des arts (principalement) | Autres décanats (accessoirement)
Statut?
La revitalisation de l’Institut de recherche et d’études autochtones (IRÉA) s’est avérée à la fois essentielle et complexe. L’Institut a franchi des étapes importantes en matière d’embauche pour le corps professoral, ce qui a accru sa capacité universitaire.
Son approche continue d’être adaptée afin de répondre à sa mission fondamentale d’être au service des communautés et de la population étudiante autochtone par la recherche, l’enseignement et la collaboration communautaire. Une coordination stratégique entre l’IRÉA et la Faculté des arts permettra de maximiser les ressources et de cerner les occasions de collaboration en accord avec la mission de l’Institut pour les prochaines étapes.
Pourquoi?
Faire la promotion des perspectives, des connaissances et des aspirations des peuples algonquins dans le discours universitaire, puisque l’Université se trouve sur leur territoire.
Quand?
Moyen terme
Comment?
Explorer les possibilités de financement (collecte de fonds, subventions) pour obtenir les fonds nécessaires à une chaire de recherche algonquine gérée par l’Institut de recherche et d’études autochtones. Consulter les communautés algonquines pour déterminer le rôle et les priorités de recherche de la personne titulaire.
Coût?
Chaire de recherche et salaire de la professeure ou du professeur
Qui?
IRÉA | Provost | BAA
Pourquoi?
L’Université a recruté deux titulaires de chaires de recherche du Canada de niveau 2 en traditions intellectuelles autochtones pour une entrée en fonction à l’Université en 2019-2020. L’établissement est aussi titulaire de la Chaire de recherche sur les Métis, une chaire financée au provincial qui existe depuis 2010. Grâce à ces trois chaires, ainsi qu’à de solides membres autochtones parmi le corps professoral (les personnes qui sont déjà en poste et celles qui seront embauchées), l’Université peut aller de l’avant avec la construction d’un centre de recherche interdisciplinaire, hébergé et appuyé par le nouvel Institut de recherche et d’études autochtones (anciennement l’Institut d’études canadiennes et autochtones). Ce centre misera sur des méthodes de recherche de pointe propres aux chercheuses et chercheurs autochtones. Bien que le nom a changé, il reste encore du chemin à faire pour que l’Institut atteigne son plein potentiel.
Quand?
Moyen terme
Comment?
Cette mesure nécessite la collaboration du vice-rectorat à la recherche et à l’innovation de façon à planifier le règlement sur le Centre de recherche et l’Institut, travail qui est déjà en cours.
Coût?
Il faut prévoir un espace permettant de rassembler les chercheuses et chercheurs qui font de la recherche autochtone et de favoriser la collaboration. Les études autochtones sont actuellement hébergées dans le pavillon William-Commanda. Pour le moment, l’espace est suffisant, mais à mesure que cette initiative prendra de l’ampleur, une nouvelle répartition des locaux pourrait s’avérer nécessaire.
La collaboration de membres des TI, des projets spéciaux, de l’administration scolaire et financière, et des services de liaison à la recherche sera requise pour appuyer l’administration des programmes d’études et de recherche au sein des études autochtones et du Centre de recherche.
Qui?
Vice-rectorat à la recherche | Provost | Décanat
Statut?
Des premiers pas ont été franchis sous la forme d’occasions d’apprentissage expérientiel mettant les étudiantes et étudiants en lien avec la culture autochtone (communautés, systèmes de savoir et pratiques arrimées au territoire). Des bases solides ont été établies par la collaboration avec les équipes de développement de carrière et de l’apprentissage par l’expérience.
En mettant à profit l’expertise du corps professoral et nos liens avec les communautés, nous pourrons élaborer des expériences culturelles et trouver des moyens d’établir des partenariats communautaires réciproques qui correspondent aux capacités de l’établissement.
Pourquoi?
Réfléchir aux façons de mieux soutenir les étudiantes et étudiants autochtones aux cycles supérieurs, de leur donner les moyens de réussir, et de favoriser leur rétention potentielle pour des postes parmi le personnel enseignant et administratif, pour pallier les difficultés en matière de recrutement autochtone.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Élaborer un ou plusieurs programmes de mentorat aux cycles supérieurs pour les étudiantes et étudiants autochtones afin de leur faciliter l’accès à ce niveau d’études et de les aider à réussir. Les étudiantes et étudiants seront ainsi également mieux préparés à leur cheminement professionnel, et plus à même d’être recrutés pour des postes enseignants et administratifs.
Coût?
Main-d’œuvre et bourses d’études
Qui?
Facultés et unités scolaires | Études supérieures et postdoctorales | BAA
Pourquoi?
Créer des postes prédoctoraux et postdoctoraux, et octroyer des bourses en vue d’aider les étudiantes et étudiants autochtones de cycle supérieur à terminer leurs études, ce qui leur permettra d’être bien positionnés pour se tailler une place dans le milieu universitaire.
L’Université aurait avantage à ce que ces étudiantes et étudiants enseignent au moins un cours et présentent leurs recherches. On les jumellerait à une personne au sein de l’établissement en vue d’un soutien et d’un mentorat qui, en retour, contribueront au développement de relations durables.
Quand?
Moyen à long terme
Comment?
L’Université a le choix de plusieurs modèles pouvant être adoptés.
Coût?
- En principe, chaque faculté devrait être en mesure d’appuyer financièrement au moins une personne au niveau postdoctoral.
- On pourrait notamment réaffecter une partie du financement existant pour le développement de la recherche afin de s’assurer que des fonds institutionnels sont disponibles pour soutenir de telles personnes.
- Il est également possible de faire appel aux Relations extérieures pour trouver des donatrices et donateurs potentiels en vue de la mise sur pied de ces programmes.
- Les facultés doivent s’engager à verser une allocation trimestrielle afin de s’assurer que ces étudiantes et étudiants postdoctoraux donnent, au minimum, un cours pendant leur stage à l’Université d’Ottawa.
Qui?
Provost | Vice-provost aux études supérieures et postdoctorales | Vice-rectorat associé, gestion des effectifs étudiants
Statut?
Cette initiative est toujours en gestation. Des échanges fructueux ont eu lieu avec le Bureau des études supérieures et postdoctorales et le Bureau du développement pour examiner les mécanismes susceptibles d’optimiser les sources de financement actuelles pour les étudiantes et étudiants autochtones aux cycles supérieurs.
On pourrait potentiellement mieux mettre à profit les structures de financement existantes, les partenariats externes et la réaffectation stratégique de fonds inutilisés. L’assistanat d’enseignement et le mentorat auprès du corps professoral actuel sont autant de pistes pour ouvrir les portes du monde universitaire aux chercheuses et chercheurs des PNMI et enrichir la communauté universitaire.
Pourquoi?
Reconnaissant que les étudiantes et étudiants de première année arrivent à l’Université avec des bagages différents et teintés d’expériences multiples, nous avons l’intention d’élaborer un cheminement s’appuyant sur des programmes qui développent la confiance, les connaissances et les compétences pour réussir. Par la même occasion, les membres des cohortes de première année pourront se rencontrer et tisser des liens avec la communauté universitaire. Ces personnes formeront une communauté d’apprentissage autochtone et commenceront leur parcours universitaire entourées d’autres étudiantes et étudiants ayant des intérêts et des objectifs similaires. Elles seront initiées à des programmes et à des collèges dans tout le campus qui correspondent à leurs intérêts. Dans une optique de mentorat, on leur assignera des pairs, soit une équipe d’apprenantes et d’apprenants experts qui les aidera à acquérir les compétences universitaires nécessaires à leur épanouissement.
L’Université mettra sur pied ce programme grâce à la participation conjointe des Affaires autochtones et du Service d’appui au succès scolaire (SASS), qui pourront collaborer avec les facultés concernées dans le but d’élaborer des programmes de soutien scolaire de base pour appuyer une cohorte annuelle d’apprenantes et d’apprenants autochtones après leur admission et leur inscription. Les composantes autochtones des cours doivent être une exigence de base de ce cheminement.
Quand?
Moyen terme
Comment?
La planification sera effectuée et gérée par les Affaires autochtones, le Service du registraire et le SASS, et fera appel aux facultés offrant des programmes de baccalauréat ès arts ou ès sciences – notamment les facultés des Arts, des Sciences sociales et des Sciences – afin de négocier le cadre approprié des cours.
Coût?
L’appui à ce programme et aux services de mentorat et de tutorat peut passer par les droits de scolarité, mais certains frais administratifs liés au démarrage devraient aussi être anticipés. Nous consulterons les instances de gouvernance des PNMI pour nous assurer que le cheminement élaboré peut être financé conformément à leurs procédures ou exigences financières.
Qui?
Provost | Unités scolaires et unités de soutien administratif, au besoin
Statut?
Ce volet du cerceau en est aux premiers stades de conception, mais demeure une priorité pour certaines communautés des PNMI.
Les parties prenantes concernées seront invitées à continuer les échanges pour voir comment le cadre universitaire actuel pourrait être adapté pour mieux répondre aux besoins des étudiantes et étudiants des PNMI.
Pourquoi?
À l’aide du Mashkawazìwogamig, l’Université a déjà mis sur pied et facilité un certain nombre de programmes de mentorat efficaces pour les étudiantes et étudiants des secteurs des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), et elle continuera de collaborer à ces programmes. Il est maintenant temps de commencer à créer des possibilités d’éducation et de mentorat semblables pour les étudiantes et étudiants au sein de leur faculté.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Il faudrait s’appuyer sur l’expertise inhérente aux facultés intéressées pour élaborer la forme la plus appropriée de programmes de mentorat étudiant.
Coût?
À déterminer.
Qui?
Vice-provost aux affaires académiques | Vice-décanats
Statut?
Des projets de mentorat font progressivement leur apparition dans certaines facultés, ce qui représente un pas important pour la réussite des étudiantes et étudiants des PNMI grâce à l’appui des pairs et à un encadrement professionnel.
Pour la suite, on pourrait solidifier notre approche en désignant des porte-étendard au sein de chaque faculté et en intégrant aux cadres de soutien étudiant actuels des initiatives de mentorat pour les étudiantes et étudiants des PNMI.
Pourquoi?
L’ancien Institut d’études canadiennes et autochtones offrait un programme de stage de recherche international fournissant une invitation et un espace de travail à différents types de chercheuses et chercheurs souhaitant faire un séjour à Ottawa. Avec l’abolition éventuelle du programme en études canadiennes, ces stages de recherche seront repensés sous la forme d’un programme de chercheuses et chercheurs autochtones invités.
Quand?
Long terme
Comment?
Nécessite la collaboration de la Faculté des arts et du nouvel Institut de recherche et d’études autochtones (IRÉA). Les partenariats avec d’autres facultés peuvent aider à faciliter le recrutement de chercheuses et chercheurs autochtones à l’échelle nationale et internationale possédant une expertise en recherche fondée sur des perspectives disciplinaires distinctes, et contribuer au financement de différents événements, comme une série de présentations ou une conférence.
Coût?
Dans la mesure où les fonds existants peuvent être réaffectés (voir ci-dessus), les coûts différentiels devraient être minimes.
Qui?
Provost | Décanat de la Faculté des arts | Délégation universitaire à la participation autochtone | Présidence ou direction de l’IÉCA
Statut?
Plusieurs unités scolaires ont pris l’initiative d’accueillir des chercheuses et chercheurs autochtones invités et ont ainsi démontré que ces mesures peuvent être portées par les facultés.
Pourquoi?
Des considérations pratiques, éthiques et morales s’appliquent au travail avec les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit, qui ont des exigences culturelles et des procédures fondées sur leurs propres pratiques de gouvernance et attentes. Le corps professoral et la population étudiante de l’Université doivent tenir compte de ces considérations lors de la mise sur pied de leurs projets de recherche à contenu autochtone.
Au sein des communautés autochtones, le cadre le plus souvent cité pour la gouvernance de la recherche, des connaissances communautaires et des données est connu sous le nom de PCAC.
- Propriété : Les communautés autochtones sont propriétaires de leurs renseignements et de leurs connaissances culturelles.
- Contrôle : Les communautés autochtones ont le contrôle sur la façon dont leurs renseignements sont utilisés ou consultés. Elles doivent être consultées et donner leur consentement éclairé à toutes les étapes du cycle de recherche.
- Accès : Les communautés autochtones doivent avoir accès à leurs propres renseignements et, en fin de compte, décider des droits d’accès individuels et collectifs selon les besoins culturels et les protocoles.
- Possession : Les communautés autochtones sont les gardiennes de leurs propres renseignements et données et sont responsables de leur sécurité.
De nombreuses collectivités des PNMI ont élaboré des protocoles d’entente de recherche que les chercheuses et chercheurs qui travaillent avec elles sont tenus de consulter ou de suivre. Il existe aussi des énoncés propres aux universités, ainsi que l’Énoncé de politique des trois conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains, chapitre 9.
À l’heure actuelle, l’Université n’a pas d’énoncé ou de protocole clairs sur la façon d’entreprendre des recherches avec les communautés autochtones. Cette lacune doit être comblée.
Quand?
Moyen terme
Comment?
Au cours de l’été 2020, la délégation universitaire à la participation autochtone et les Affaires autochtones entreprendront une analyse des pratiques exemplaires concernant les protocoles de recherche élaborés par les communautés autochtones et les organismes gouvernementaux, les universités et les agences qui supervisent la recherche institutionnelle afin de commencer à élaborer le Protocole de recherche autochtone de l’Université d’Ottawa. Nous comptons travailler à la mise en œuvre de ce guide avec le Bureau d’éthique et d’intégrité de la recherche de l’Université.
Coût?
À déterminer
Qui?
La délégation universitaire à la participation autochtone, responsable de lancer une consultation avec la direction du Bureau d’éthique et d’intégrité de la recherche.
Statut?
Des échanges porteurs ont lieu avec le Bureau d’éthique et d’intégrité de la recherche et la Bibliothèque, pour mieux comprendre comment soutenir les travaux de recherche autochtones à l’Université d’Ottawa et bien préparer le corps professoral et la population étudiante aux travaux en collaboration avec les nations autochtones.
Il faudra élaborer un cadre pour que les chercheuses et chercheurs qui interagissent avec les communautés autochtones le fassent avec un souci de spécificité culturelle, de transparence et de respect.
Pourquoi?
Assurer des pratiques de recherche adaptées aux besoins et aux valeurs des peuples et nations autochtones, ainsi que des méthodes éthiques pour la collecte et la gestion des données.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Offrir des programmes de formation sur les lignes directrices et les protocoles indiqués pour une collecte et un stockage de données éthiques et les faire connaître au corps professoral et à la communauté étudiante, en s’inspirant des initiatives d’autres universités et établissements.
Coût?
Main-d’œuvre
Qui?
Bureau d’éthique et d’intégrité de la recherche | Bibliothèque | BAA
Pourquoi?
Simplifier l’expérience des personnes autochtones sur le campus.
Quand?
Court terme
Comment?
Collaborer plus étroitement avec les facultés et les services pour faciliter la communication de l’information et la coordination des initiatives des Affaires autochtones à l’échelle du campus. Établir un groupe de travail sur les affaires autochtones chapeauté par le Bureau des affaires autochtones et constitué de membres des facultés et des principaux services. Ce groupe, qui se réunirait et interagirait régulièrement, tirerait profit de l’expertise et des ressources existantes sur le campus pour soutenir les initiatives autochtones grâce à une approche intégrée et holistique.
Coût?
S. O.
Qui?
Provost | BAA
Pourquoi?
Réfléchir aux façons de mieux soutenir les étudiantes et étudiants autochtones aux cycles supérieurs, de leur donner les moyens de réussir, et de favoriser leur rétention potentielle pour des postes parmi le personnel enseignant et administratif, pour pallier les difficultés en matière de recrutement autochtone.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Élaborer un ou plusieurs programmes de mentorat aux cycles supérieurs pour les étudiantes et étudiants autochtones afin de leur faciliter l’accès à ce niveau d’études et de les aider à réussir. Les étudiantes et étudiants seront ainsi également mieux préparés à leur cheminement professionnel, et plus à même d’être recrutés pour des postes enseignants et administratifs.
Coût?
Main-d’œuvre et bourses d’études
Qui?
Facultés et unités scolaires | Études supérieures et postdoctorales | BAA
Pourquoi?
Soutenir davantage les athlètes autochtones et faciliter la mise en place d’événements sportifs autochtones.
Quand?
Moyen terme
Comment?
Former le personnel du Service des sports sur les perspectives autochtones en matière d’activité physique et de mieux-être et encourager la participation étudiante aux événements et programmes sportifs autochtones existants. Collaborer avec des membres de la communauté et de la population étudiante autochtone pour intégrer des événements et programmes sportifs autochtones.
Coût?
Main-d’œuvre
Qui?
Activités récréatives et sports interuniversitaires | BAA
Pourquoi?
Éliminer le langage et les termes offensants des archives et des collections de la Bibliothèque, comme le veulent les pratiques de décolonisation qui émergent partout au pays.
Quand?
Moyen à long terme
Comment?
Collaborer avec le personnel de la Bibliothèque.
Coût?
Main-d’œuvre
Qui?
Services de la Bibliothèque | BAA
Pourquoi?
Veiller à ce que tous les campus satellites de l’Université d’Ottawa soient au fait des initiatives, des services de soutien à la population étudiante autochtone et des différentes mesures prises pour offrir une aide adaptée à la culture autochtone.
Quand?
Court à moyen terme
Comment?
Offrir au personnel de soutien de tous les campus (RGN et Lees, Kanata-Nord, Windsor, Toronto et Pembroke) une formation sur les pratiques exemplaires en matière de soutien à la population étudiante autochtone ainsi que sur les initiatives et les services de soutien qui existent déjà. Établir un réseau de communication qui facilitera l’échange de renseignements entre les campus.
Coût?
Main-d’œuvre
Qui?
BAA | Sciences de la santé | Médecine | Éducation | Génie | Telfer | CVRRI