Subventions de recherche communautaire

Pour être admissible, le projet doit remplir les conditions suivantes : 

• Être codirigé par une ou un membre du corps professoral régulier à temps plein, par exemple une ou un membre de l’Association des professeur.e.s de l’Université d’Ottawa, une ou un scientifique affilié à un institut, et une ou un scientifique clinicien nommé au rang de professeure ou professeur adjoint, agrégé ou titulaire. Aux fins de la subvention, cette personne est « la candidate principale désignée ou le candidat principal désigné » (CPD).
• Être codirigé par une personne affiliée à un organisme communautaire qui travaille auprès de communautés autochtones ou de groupes marginalisés ou en quête d’équité. Aux fins de la subvention, cette personne est « la cocandidate principale ou le cocandidat principal communautaire » (CCPC).
• Comprendre des personnes ayant un vécu ou travaillant en première ligne dans des organismes communautaires auprès de communautés autochtones ou de groupes marginalisés ou en quête d’équité.
• Ne pas avoir déjà reçu du financement lors du concours de subventions de RC en 2024.  

De plus, il doit satisfaire aux exigences du volet : 

• Premier volet (subvention de planification) : S’engager à élaborer une proposition pour une subvention de recherche communautaire et à la soumettre à un programme de financement externe dans les 18 mois suivant la réception des fonds.
• Deuxième volet (subvention de soutien à la recherche) : Apporter la preuve de liens existants avec le partenaire communautaire (par exemple, des ateliers, un livre blanc ou un protocole d’entente) et/ou d’un financement externe des activités de recherche. Si les activités proposées contribuent à un projet ayant déjà reçu des fonds, avoir l’approbation du comité d’éthique de la recherche.  

* Pour les projets de recherche prioritaire de l’Interconnectome cœur-cerveau (ICC) (uniquement) – La ou le CPD doit être une ou un membre universitaire principal de l’ICC.  

Les personnes candidates ne peuvent soumettre qu'un seul projet par an en tant que CPD, mais elles peuvent être nommées en tant que co-chercheuses ou co-chercheurs dans d'autres projets la même année.

Activités admissibles et non admissibles 

Le programme vise à soutenir des activités de RC, peu importe la discipline et la phase du projet, depuis la création de partenariats jusqu’à la collecte de données et la mobilisation des connaissances (lire attentivement les Définitions liées à la RC ci-dessous). 

Exemples d’activités admissibles 

• Activités de recherche communautaire (conception, collecte de données, analyse, mobilisation des connaissances, etc.)
• Relations avec la communauté ou la patientèle (y compris les consultations et la formation)
• Préparation conjointe d’une proposition de financement à l’intention d’une source externe
• Activités initiales conjointes de conception et de planification d’un projet communautaire, par exemple l’évaluation des besoins pour déterminer les axes de recherche prioritaires et la préparation des interventions communautaires (premier volet)
• Relations initiales et création de partenariats avec des leaders, des membres, des partenaires ou des organismes communautaires (premier volet) 

Exemples d’activités non admissibles 

• Formation interne de l’Université d’Ottawa ou activités de réseautage au sein d’une équipe de recherche, d’un centre ou d’un institut de recherche ou d’un département
• Assemblées générales annuelles ou toute autre activité directement en lien avec les séances de travail d’une association, d’une organisation, d’un centre ou d’un institut
• Activités de marketing à but lucratif (p. ex., lancement de livre ou activité similaire)
• Réceptions organisées pour des membres d’associations universitaires
• Toute activité normalement payée par les frais de fonctionnement d’une organisation ou d’une association

Les activités non mentionnées ci-dessus feront l’objet d’une évaluation au cas par cas.  

Pour en savoir plus à ce sujet, consultez la section Justification du budget et dépenses admissibles et non admissibles. 

Priorités de recherche des partenaires 

Les partenaires de l’Université d’Ottawa, soit l’Interconnectome cœur-cerveau (ICC), Développement de carrière et apprentissage expérientiel (DCAE), le Bureau de la recherche et de liaison en matière de politiques publiques (BRLPP) et le Bureau de la responsabilité sociale (BRS) de la Faculté de médecine, soutiennent les projets de recherche communautaire portant sur une ou plusieurs des priorités ci-dessous. 

1. L’itinérance et la crise du logement : La recherche de solutions à l’itinérance et à la crise du logement, notamment pour offrir des logements stables et abordables, et l’examen des services, des soutiens et des solutions politiques qui répondent aux besoins des personnes vivant dans la rue, en collaboration avec des partenaires communautaires locaux, régionaux, nationaux ou internationaux. 

   Le Bureau de la recherche et de liaison en matière de politiques publiques octroie un montant de 50 000 $ provenant des fonds du Forum pour le dialogue Alex-Trebek.  

2. Les troubles concomitants du cœur et du cerveau : La recherche de solutions communautaires pour la prévention et le traitement des troubles concomitants du cœur et du cerveau par des programmes, des politiques ou des services sociaux, économiques et/ou de promotion de la santé, à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale.  

   L’Interconnectome cœur-cerveau octroie une enveloppe de 35 000 $ (uniquement pour les membres universitaires principaux de l’ICC). 

3. Le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités d’Ottawa : Seuls sont admissibles les projets pour la ville d’Ottawa qui portent sur l’une ou l’autre des priorités du Plan :  
   1. Logement : Lutte contre l’itinérance et promotion de logements stables et abordables
   2. Bien-être mental : Soutien à la santé mentale et réduction des ravages de la toxicomanie et de l’alcoolisme
   3. Violence fondée sur le genre et envers les femmes : Prévention de la violence et aide aux personnes survivantes
   4. Discrimination, marginalisation et racisme : Promotion de l’équité et de l’inclusion en supprimant les obstacles systémiques  
   5. Réduction de la pauvreté et sécurité financière : Amélioration de la sécurité financière et de l’accès aux ressources  

• Le Bureau de la responsabilité sociale de la Faculté de médecine octroie une enveloppe de 30 000 $ (uniquement pour les projets de la Faculté de médecine).
• Développement de carrière et apprentissage expérientiel octroie une somme de 30 000 $ pour la troisième et la quatrième priorité (le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités d’Ottawa, et les priorités pour le mandat du Conseil de la Ville d’Ottawa 2023-2026, voir priorité suivante).

4. Les priorités stratégiques pour le mandat du Conseil de la Ville d’Ottawa 2023-2026 : Seuls sont admissibles les projets pour la ville d’Ottawa qui portent sur l’une ou l’autre des priorités pour le mandat du Conseil :
   1. Une ville vivable pour toutes et tous : Création d’une ville avec des logements abordables qui offre une meilleure qualité de vie pour toutes et tous
   2. Une ville connectée : Création d’une ville offrant plus d’options de mobilité fiables, sécuritaires et accessibles
   3. Une ville verte et résiliente : Création d’une ville plus verte et résiliente
   4. Une économie diversifiée : Création d’une ville avec une économie diversifiée et prospère 

Il faut choisir la priorité qui correspond au projet dans le formulaire de demande.  

Les demandes de subvention doivent inclure les documents suivants (se reporter aux Critères d’évaluation) :

A. Le formulaire de demande (PDF, 255 Ko) rempli en bonne et due forme, lequel doit inclure un sommaire du projet et une liste complète des membres de l’équipe

B. La proposition (maximum trois pages et demie pour les demandes en anglais et quatre pages pour les demandes en français)

Premier volet

La proposition doit comprendre une brève description des activités de préparation conjointe qui seront financées grâce à la subvention de planification, qui présente :

1. Le problème et le contexte
   Un énoncé clair du problème au cœur du projet et de son contexte.
2. Les objectifs et la pertinence du projet
   Une description des objectifs que l’équipe poursuivra pour la durée de la subvention, en expliquant leur pertinence et leur importance.
3. Le processus rigoureux
   Une explication du processus qui sous-tend les activités de planification (établissement de partenariats, consultations, préparation conjointe d’une demande, etc.). La démonstration du bien-fondé des approches théorique et méthodologique qui seront appliquées dans la poursuite des objectifs, y compris les principes de RC.
4. Les membres de l’équipe
   1. Le ou les organismes communautaires partenaires, ainsi que les communautés autochtones ou les groupes marginalisés ou en quête d’équité qu’ils servent, en précisant leur rôle dans l’élaboration de la proposition.
   2. Les stratégies pour équilibrer les pouvoirs entre les universitaires et les partenaires communautaires.
   3. Une courte description de l’équipe (incluant cocandidates et cocandidats, personnes ayant un vécu, stagiaires, cochercheuses et cochercheurs, utilisatrices et utilisateurs des connaissances, etc., autant les personnes confirmées que celles prévues).
   4. La structure de gouvernance prévue, y compris la participation significative des communautés et des stagiaires.
5. Les considérations relatives à l’équité, la diversité et l’inclusion, l’accessibilité et l’intersectionnalité, notamment :
   1. La pertinence du partenariat pour les communautés autochtones ou les groupes marginalisés ou en quête d’équité.
   2. Une analyse ACS+.
   3. La participation et la juste rétribution de personnes ayant un vécu (ressource en anglais).
6. Les résultats attendus des activités de RC, par exemple :
   1. Un plan et un échéancier détaillés pour la préparation conjointe de la proposition qui sera soumise à un programme de financement externe pour obtenir une subvention de RC.
   2. Un rapport résumant les consultations auprès des communautés.
   3. Une demande présentée à une source de financement externe.
   4. Un protocole d’entente avec le partenaire communautaire (qui peut comprendre la structure de gouvernance, les rôles et les apports des cocandidates et cocandidats, des stagiaires, des collaboratrices et collaborateurs et des autres membres de l’équipe).
   5. La collecte et l’analyse des données de RC préliminaires.
7. L’influence ou les retombées possibles du projet
   Une description de l’originalité, de l’importance et de l’apport potentiel du projet :
   1. Pour les communautés
   2. Pour les connaissances dans la ou les disciplines
   3. Pour les membres de l’équipe(stagiaires, cocandidates et cocandidats, chercheuses et chercheurs, etc.)
   4. Pour l’Université

Deuxième volet

La proposition doit comprendre une brève description des activités de préparation conjointe qui seront financées grâce à la subvention de soutien à la recherche, qui présente :

1. Le problème et le contexte
   Un énoncé clair du problème au cœur du projet.
2. Les objectifs et la pertinence du projet
   Une description de l’objectif général et des objectifs spécifiques du projet en expliquant leur pertinence et leur importance.
3. Le processus rigoureux
   Une explication de l’état actuel du projet et du processus proposé pour entreprendre les activités de recherche (préparation conjointe d’une demande, collecte de données, analyse, mobilisation des connaissances, etc.). La démonstration du bien-fondé des approches théorique et méthodologique choisies en vue d’atteindre les objectifs, y compris les principes directeurs de RC sous-jacents. Une explication des méthodes de gestion des données de recherche qui sont ou qui seront appliquées notamment pour leur collecte, leur stockage et leur communication.
4. Les membres de l’équipe
   1. Le ou les organismes communautaires partenaires, ainsi que les communautés autochtones ou les groupes marginalisés ou en quête d’équité qu’ils servent, en précisant leur rôle dans l’élaboration de la proposition.
   2. Les stratégies pour équilibrer les pouvoirs entre les universitaires et les partenaires communautaires.
   3. Une courte description de l’équipe (cocandidates et cocandidats, personnes ayant un vécu, stagiaires, cochercheuses et cochercheurs, utilisatrices et utilisateurs des connaissances, etc.). S’il y a lieu, une présentation des collaborations interdisciplinaires et intersectorielles.
   4. La structure de gouvernance, y compris la participation significative des communautés et des stagiaires.
5. Les considérations relatives à l’équité, la diversité et l’inclusion, l’accessibilité et l’intersectionnalité, notamment :
   1. La pertinence du projet pour les communautés autochtones ou les groupes marginalisés ou en quête d’équité.
   2. Une analyse ACS+.
   3. La participation et la juste rétribution de personnes ayant un vécu (ressources en anglais)
6. Les résultats attendus des activités de RC, par exemple :
   1. La collecte de données communautaires (sondages, entrevues, groupes de discussion, photovoix, etc.).
   2. L’analyse des données communautaires et les résultats (séances d’analyse participative, rapports d’analyse de données, etc.).
   3. Les activités de mobilisation des connaissances (événements et activités communautaires comme des forums, un café scientifique, des interventions dans la communauté ou des productions audiovisuelles communautaires).
   4. Le design et le plan de la recherche, incluant une demande présentée à une source de financement externe (pour les projets qui ne sont pas encore financés par des sources externes).
   5. D’autres activités pertinentes d’engagement communautaire
7. L’influence ou les retombées possibles du projet
   Une description de l’originalité, de l’importance et de l’apport potentiel du projet :
   1. Pour les communautés
   2. Pour les connaissances dans la ou les disciplines
   3. Pour les membres de l’équipe (stagiaires, cochercheuses principales et cochercheurs principaux, chercheuses et chercheurs, etc.)
   4. Pour l’Université

C. Le budget accompagné de justifications, y compris les autres sources de financement, le cas échéant (maximum d’une page pour les demandes en anglais et d’une page et demie pour les demandes en français). La prochaine section renferme plus de détails à ce sujet.

D. Le formulaire de demande de fonds (formulaire RE) dûment rempli et signé par toutes les parties.

E. Deux lettres d’appui (max. 2 pages par lettre)
Une lettre de la vice-doyenne ou du vice-doyen confirmant :

• L’approbation du projet par la Faculté
• Les contributions de la faculté au montant demandé (p. ex., en espèces, en nature, allègement de la tâche d’enseignement), le cas échéant

Une lettre de l’organisme communautaire (signée par la présidente ou le président du conseil d’administration, la directrice générale ou le directeur général ou une autre personne exerçant une fonction de direction, autre que la ou le CCPC), qui confirme sa participation aux activités de RC qui seront financées grâce à la subvention, en précisant notamment :

• Le rôle de l’organisme (actuel ou à venir, selon le volet)
• Le rôle de la ou du CCPC
• Le rôle de l’organisme, ou encore de la ou du CCPC, dans la préparation de la demande
• La confirmation du partenariat entre la chercheuse ou le chercheur et l’organisme ou la ou le CCPC (pour le deuxième volet seulement)
• Toute autre contribution en nature, le cas échéant

Présentation générale de la demande

La proposition (ainsi que les documents qui l’accompagnent) doit respecter les normes de mise en forme et de présentation généralement admises par les organismes de financement :

• Interligne simple avec un maximum de 6 lignes par pouce
• Marges d’au moins 2 cm
• Police Sans Serif noire (p. ex., Arial ou autre police sans empattement), 12 points, ou une autre police comparable qui n’est pas de taille inférieur

Séance d’information

Des séances d’information sur cette subvention auront lieu :

En français : Le 29 avril à 13h00 dans Microsoft Teams 

En anglais : Le 29 avril à 10h30 dans Microsoft Teams

Les personnes qui n’ont jamais mené de RC auparavant sont fortement encouragées à assister. Pour obtenir plus de renseignements sur ces séances, prière d’écrire à [email protected].

Aide à la recherche de partenaires communautaires

Les six spécialistes des partenariats et d’engagement communautaire de Développement de carrière et apprentissage expérientiel (DCAE) peuvent vous aider à trouver des organismes communautaires qui œuvrent dans le secteur ou auprès des groupes qui vous intéressent. N’hésitez pas à contacter la superviseure d’engagement communautaire, [email protected]

Si votre projet concerne la troisième ou la quatrième priorité de recherche des partenaires (le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités d’Ottawa ou les priorités pour le mandat du Conseil 2023-2026), vous pouvez également vous adresser à l’équipe de Développement de carrière et apprentissage expérientiel pour trouver des organismes communautaires ayant travaillé à ces priorités avec la Ville d’Ottawa. Veuillez écrire à [email protected]

Si votre projet concerne les troubles concomitants du cœur et du cerveau, et que vous avez des questions sur l’adhésion ou les partenaires communautaires écrivez à [email protected]

Si vous souhaitez en apprendre plus sur le Laboratoire éphémère sur le logement et l’itinérance à l’Université d’Ottawa ou le Forum pour le dialogue Alex-Trebek veuillez contacter le Bureau de la recherche et de liaison en matière de politiques publiques (BRLPP) : [email protected]

Le budget doit comprendre l’ensemble des fonds, y compris les contributions de la faculté, le cas échéant, pour la durée de la subvention. Bien qu’il ne soit pas une exigence formelle, les facultés sont encouragées à contribuer avec des fonds de contrepartie.

Il doit respecter les principes de la recherche communautaire; ainsi, l’aide financière appropriée aux partenaires communautaires et aux personnes ayant un vécu doit y figurer.

Les dépenses admissibles doivent être directement liées au projet, notamment à la création de partenariats, ou aux activités de recherche. Se reporter au Guide de l’Université d’Ottawa sur la gestion des dépenses de recherche (conforme au Guide d’administration financière des trois organismes).

Justification du budget

La justification du budget doit brièvement décrire :

1. La nécessité d’obtenir une subvention de RC en complément d’autres fonds disponibles. Indiquer toutes les sources de financement déjà reçu, l’utilisation des fonds et les raisons pour lesquelles la subvention est nécessaire.
2. La façon dont les coûts ont été calculés pour chaque poste budgétaire (taux en vertu d’une convention collective, rétribution de membres de la communauté, etc.).
3. L’utilisation des fonds pour couvrir les coûts directs du projet de RC et les coûts liés aux activités auprès des groupes autochtones, marginalisés ou en quête d’équité.

Exemples de dépenses admissibles

• Honoraires ou rémunération des participantes et participants communautaires
• Remboursement de la rémunération versée par l’organisme communautaire aux personnes qui travaillent dans le cadre du projet subventionné
• Dépenses liées à l’accessibilité
• Dépenses liées à des pratiques ou à des activités traditionnelles autochtones (p. ex., cérémonies, cadeaux, protocoles concernant les Aînées et Aînés et les gardiennes et gardiens du savoir, méthodes de recherche autochtones, honoraires des membres des communautés)
• Matériel, frais et fournitures pour les activités de recherche, notamment en milieu communautaire
• Frais de déplacement liés au projet de recherche engagés par la ou le CCPC, les stagiaires ou des membres de la communauté
• Salaires des assistantes et assistants de recherche ou des étudiantes et étudiants
• Placement de stagiaires ou formations à leur intention sur la recherche communautaire
• Autres coûts directement liés à la recherche ou à la planification engagés par les partenaires communautaires (p. ex., frais d’accueil ou achat d’appareils nécessaires)

Toutes les dépenses prévues doivent être indiquées et justifiées dans le budget.

Exemples de dépenses non admissibles

• Honoraires professionnels ou frais de consultation de la ou du récipiendaire et des membres de son équipe universitaire
• Frais d’administration, forfait mensuel de connexion ou de location de téléphone, frais d’installation de câbles ou de connexion (téléphoniques ou autres) et de messagerie vocale
• Coûts liés aux études : préparation de thèse, droits de scolarité et frais d’inscription à des cours, frais d’examen ou de défense de thèse
• Téléphone cellulaire, appareil BlackBerry ou assistant numérique personnel
• Acquisitions et services fournis par l’Université
• Alcool
• Dépenses liées au rachat d’une entreprise
• Formation interne de l’Université d’Ottawa ou activités de réseautage au sein d’une équipe de recherche, d’un centre ou d’un institut de recherche ou d’un département
• Assemblées générales annuelles ou toute autre activité directement en lien avec les séances de travail d’une association, d’une organisation, d’un centre ou d’un institut
• Activités de marketing à but lucratif (p. ex., lancement de livre ou activité similaire)
• Réceptions organisées pour des membres d’associations universitaires
• Toute activité normalement payée par les frais de fonctionnement d’une organisation ou d’une association

Les autres dépenses seront examinées au cas par cas.

Les demandes doivent être soumises au plus tard le 20 juin 2025 à 16 h.
Réunissez tous les documents de votre demande dans un seul fichier PDF.
Objet : Subventions de RC 2025
Envoyez votre demande à [email protected]

Les demandes complètes comprennent :

• Le formulaire de la demande
• La proposition
• Le budget accompagné d’une justification
• Le formulaire de demande de fonds (formulaire RE)
• Les deux lettres de soutien

Les résultats seront envoyés à l’adresse courriel de l’Université d’Ottawa inscrite dans le formulaire RE.

Après les examens d’admissibilité et de pertinence, les demandes sont évaluées par un comité multidisciplinaire dont les membres sont nommés par le vice-rectorat à la recherche et à l’innovation (VRRI) ou son mandataire.

Les décisions du comité sont sans appel.

Les critères d’évaluation sont les suivants :

1. Qualité et pertinence de la proposition et rigueur du processus (50 %)
2. EDI et démarche participative (30 %)
3. Résultats attendus et possibles retombées (20 %)

Premier volet (Subvention de planification) :

1. Qualité et pertinence de la proposition et rigueur du processus (50 %)

• Pertinence de la proposition par rapport au problème et au contexte, ainsi qu’aux valeurs et aux principes de la recherche communautaire (exemples de valeurs et de principes).
• Rigueur et solidité des activités de planification proposées
• Qualité globale et clarté des objectifs de la proposition
• Pertinence du partenariat avec l’organisme communautaire
• Faisabilité des activités dans les limites du budget et des échéances de la subvention

2. EDI et démarche participative (30 %)

• Participation constructive, respectueuse et équitable de personnes autochtones et de membres de groupes marginalisés contre juste rétribution
• Participation constructive de partenaires, d’étudiantes et étudiants et de stagiaires
• Approche intersectionnelle et analyse ACS+
• Capacité de garantir l’accessibilité pour les personnes autochtones et les membres de groupes marginalisés et le partenaire communautaire
• Réflexion approfondie et honnête au sujet des dynamiques de pouvoir

3. Résultats attendus et possibles retombées (20 %)

• Pertinence des résultats attendus du projet
• Possibles retombées du projet au profit des communautés
• Possibles retombées du projet pour l’équipe de recherche et l’Université
• Pertinence de l’apport de connaissances dans la ou les disciplines

Deuxième volet (subvention de soutien à la recherche) :

1. Qualité et pertinence de la proposition et rigueur du processus (50 %)

• Pertinence de la proposition par rapport au problème et au contexte, ainsi qu’aux valeurs et aux principes de la recherche communautaire (exemples de valeurs et de principes).
• Rigueur scientifique de la recherche, notamment de la méthodologie
• Solidité des autres activités proposées, incluant le renforcement des partenariats et l’engagement communautaire
• Pertinence du partenariat avec l’organisme communautaire, les cochercheuses et cochercheurs et les utilisateurs et utilisatrices des connaissances
• Faisabilité des activités selon l’état actuel de la recherche et dans les limites du budget et des échéances de la subvention

2. EDI et démarche participative (30 %)

• Participation constructive et équitable de membres de communautés autochtones ou de groupes marginalisés ou en quête d’équité contre juste rétribution.
• Participation constructive de partenaires, d’étudiantes et étudiants et de stagiaires
• Approche intersectionnelle et analyse ACS+
• Capacité avérée de garantir l’accessibilité pour les personnes autochtones et les membres de groupes marginalisés ou en quête d’équité et pour le partenaire communautaire
• Réflexion approfondie et honnête au sujet des dynamiques de pouvoir

3. Résultats attendus et possibles retombées (20 %)

• Pertinence des résultats attendus du projet
• Possibles retombées du projet au profit des communautés
• Possibles retombées du projet pour l’équipe de recherche et l’Université
• Pertinence de l’apport de connaissances dans la ou les disciplines

Autres facteurs à prendre en considération

Lors de la prise de décisions sur les demandes, le VRRI pourrait considérer la représentation des disciplines et des facultés.

• Les bénéficiaires d’une subvention doivent remettre un rapport final indiquant le numéro de compte et décrivant les résultats du projet au Service de gestion de la recherche (SGR).
• Les fonds sont destinés uniquement aux activités décrites dans la demande et ne peuvent être utilisés à d’autres fins.
• Tous les fonds non utilisés à la date de fin du projet indiquée dans l’avis de décision devront être retournés au programme.
• Il est entendu que les bénéficiaires appelés à siéger au comité de sélection pour ce programme de subventions accepteront de le faire.
• Les fonds seront octroyés uniquement lorsque la ou le CPD aura satisfait à toutes les exigences de certification, s’il y a lieu (éthique de la recherche avec des sujets humains et/ou des cellules souches, traitement des animaux, radioprotection, etc.).
• À la fin de la période de financement, la ou le CPD et la ou le CCPC devront présenter un rapport final et/ou se réunir avec le SGR pour dresser le bilan du projet, faire état des progrès accomplis et réfléchir sur les leçons apprises et les résultats ou retombées.
• Les récipiendaires doivent se tenir à disposition pour des activités promotionnelles portant sur leurs travaux.

La recherche communautaire (RC) désigne une méthode de recherche participative, émancipatrice et transformatrice, dans laquelle les membres de la communauté, les universitaires et les autres partenaires participent équitablement au processus, en y apportant leur propre expertise pour répondre aux besoins de la communauté.

L’Association canadienne de recherche sur le VIH (ACRV) définit la RE comme suit :

« [...] une approche en collaboration qui vise une participation égale de tous les partenaires au processus de recherche et qui reconnaît les atouts uniques de chacun. La recherche communautaire naît d’un thème de recherche jugé important pour la collectivité et elle a pour but d’intégrer les connaissances à des mesures concrètes pour apporter un changement social [...]. La recherche communautaire réunit des chercheurs et des membres de la communauté afin d’identifier les problématiques, de recueillir, analyser et interpréter les données et de décider de quelle façon utiliser les résultats pour éclairer les politiques, modifier la pratique et améliorer les conditions dans la collectivité. » (Programme de recherche communautaire de l’ACRV)

La recherche communautaire fait partie des cadres de recherche transformatrice qui, selon Kara (2020), sont :

« [...] un type particulier de méthodologie qui reconnaît et cherche les possibilités de transformation inhérentes à toute activité de recherche. Ces cadres s’appliquent à la recherche participative, communautaire, féministe, émancipatrice ou activiste, queer et axée sur les atouts. Plusieurs de ces cadres sont conçus pour des personnes qui subissent de l’oppression, qui sont parfois marginalisées par le milieu de la recherche. Ils visent à rendre la recherche plus équitable et éthique [...]. » (p. 45) [Traduction]

La recherche communautaire est très participative et orientée vers l’action. Elle est axée sur « [...] les communautés ou les groupes et met l’accent sur la participation entière des personnes concernées à chaque étape du processus de recherche. Les résultats profitent aux communautés ou aux groupes tout autant qu’aux équipes de recherche. Ce type de recherche vise à donner un pouvoir aux groupes, aux communautés et aux personnes qui n’en ont pas. » (Kara, 2020, p. 46) [Traduction]

L’aspect émancipateur de la recherche communautaire vise à établir « [...] de nouvelles dimensions éthiques en remettant en cause la façon de mener la recherche et de déterminer qui a le contrôle des ressources » (Kara, 2020, p. 50) [Traduction]

Le Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion du gouvernement du Canada définit un « groupe marginalisé » comme suit : « Groupe de personnes qui est exclu d’une participation pleine et significative à la société, généralement en raison de discrimination ou d’autres moyens d’oppression. [...] Les membres d’un groupe marginalisé ont un accès réduit à des ressources, des occasions et des services. »

Un groupe de personnes peut être marginalisé en fonction de facteurs tels que :

Quant à « groupe en quête d’équité », le gouvernement du Canada en donne la définition suivante dans son Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion : « Groupe de personnes qui, parce qu’elles font l’objet de discrimination systémique, sont confrontées à des obstacles qui les empêchent d’avoir le même accès aux ressources et aux occasions auxquelles ont accès d’autres membres de la société et qui sont nécessaires pour qu’elles obtiennent des résultats justes. »

Parmi les groupes en quête d’équité, mentionnons :

• Les Autochtones
• Les personnes racisées
• Les personnes en situation de handicap
• Les membres de la communauté 2ELGBTQIA+
• Les femmes

Les organismes communautaires, qu’on désigne aussi comme le secteur bénévole ou le tiers secteur (par rapport aux secteurs public et privé), sont définis comme suit :

« [...] un organisme sans but lucratif, non gouvernemental ou de bienfaisance qui vient en aide à des membres de la communauté selon leurs besoins. Ces organismes peuvent être associés à un problème social en particulier ou à un segment de la population. » (Université Carleton – Community First) [Traduction]

Des études ont décrit les principales caractéristiques des organismes communautaires :

• organisés (c’est-à-dire structuré dans une certaine mesure)
• indépendant du gouvernement (non dirigé ou supervisé par un organisme gouvernemental et donc en dehors du secteur public)
• à vocation non lucrative
• autogéré
• bénévole (fonctionnant avec un certain degré de participation bénévole à la gestion)

(Wilson, Lavis & Gutta, 2012: p. 2) [Traduction] 

Nous comprenons que cette définition puisse ne pas refléter les modes d'organisation communautaire autochtones. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez communiquer avec notre équipe pour en discuter.

Instituts de recherche en santé du Canada, Recherche communautaire sur le VIH/sida et autres ITSS des IRSC
Université Carleton, Community First
Université Carleton, Centre d’études sur la pauvreté et la citoyenneté sociale, Outil de recherche communautaire
Centre de recherche communautaire (CBRC), Principes de recherche du CBRC
Gouvernement du Canada, Guide d’administration financière des trois organismes
Gouvernement du Canada, Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion
Kara, Helen. Creative Research Methods: A Practical Guide, deuxième édition, Policy Press, 2020.
Université du Manitoba, Engaging people with lived experiences in patient reported measurement initiatives
Université d’Ottawa, Plan d’action en matière d’EDI en recherche
Université d’Ottawa , Guide de l’Université d’Ottawa sur la gestion des dépenses de recherche
Université d’Ottawa, Institut de recherche et d’études autochtones
Université d’Ottawa, Stratégie institutionnelle de mobilisation des connaissances
Université d’Ottawa, Règlement 124 – Dispositions concernant les pratiques rituelles autochtones lors d’évènements sur le campus de l’Université
Université d’Ottawa, Axes stratégiques de recherche | Recherche et Innovation
Université d’Ottawa, Transformation 2030
Université d’Ottawa, Guide de l’Université d’Ottawa sur les protocoles autochtones
Wilson, M.G., Lavis, J.N. & Guta, A. Community-based organizations in the health sector: A scoping review. Health Res Policy Sys 10, 36 (2012). https://doi.org/10.1186/1478-4505-10-36