Nous sommes à la recherche de médecins de famille voulant enseigner aux étudiants en médecine de premier cycle de l’Université d’Ottawa en contexte communautaire (bureau de médecine familiale, visites à domicile, foyer de soins de longue durée, etc.).

Pour les étudiants en médecine, la possibilité d’être exposés à la pratique de la médecine familiale est essentiel. Notre programme d’enseignants développement des compétences en contexte communautaire pousse un plus grand nombre d’étudiants à choisir la médecine familiale à l’avenir et leur permet de mieux comprendre la portée du domaine de la médecine familiale. La moitié de nos étudiants en médecine sont jumelés année après année avec un programme de résidence en médecine familiale, une proportion qui est la plus haute au pays. Nous avons besoin de vous pour continuer à former les meilleurs médecins de famille!

Si vous désirez accueillir un étudiant, veuillez communiquer avec : Renée Gagné, Coordonnatrice clinique - Volet francophone, [email protected].

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Pourquoi ai-je décidé d’enseigner la médecine familiale?

Par : Dre Kathryn McFarland

Je suis généraliste dans un cabinet privé d’Ottawa depuis 1992, à Blackburn Hamlet, depuis que j’ai reçu mon diplôme de l’Université de Toronto et terminé mon stage en rotation à l’Université d’Ottawa. Je suis membre de l’équipe de santé familiale Connexion, je participe à sa pratique à temps plein, je tiens une clinique mensuelle sur la perte de mémoire avec elle et je travaille un jour par semaine comme son agente de liaison clinique. J’ai également été chirurgienne adjointe pendant 6 ans au sein du Département d’orthopédie de l’hôpital Civic.

Ma formation à Toronto était si intense que j’ai senti qu’elle m’isolait. Je ne me souviens pas d’avoir eu beaucoup de moments humains avec mes précepteurs et je n’ai jamais eu de mentorat – c’est d’ailleurs quelque chose que je m’étais promis de changer si jamais il m’arrivait de travailler avec des étudiants pendant ma carrière. Je n’ai pas décidé par moi-même de me lancer en médecine familiale, je dirais plutôt que c’est elle qui est venue me chercher. J’étais sur le point de devenir chirurgienne, mais j’ai voulu prendre une année sabbatique pour être suppléante en médecine familiale. Voilà comment je me suis rendu compte que cette spécialité me permettrait d’explorer ce qui m’intéressait ainsi que de développer des relations à long terme avec les patients. Si je ne m’abuse, c’est plutôt ce dernier point qui m’a permis de gagner en efficacité au niveau clinique.

Dr. Kathryn McFarland

J’enseigne maintenant à l’Université d’Ottawa à titre de préceptrice clinique depuis environ 6 ans. Mes étudiants sont en première, deuxième, troisième et quatrième année. Je trouve très enrichissant de voir un étudiant se métamorphoser, passant d’un être avide de savoir et plein de motivation en première année à un étudiant efficace et réfléchi en quatrième. Cette année, j’ai également commencé à travailler avec des résidents en pédiatrie du CHEO. J’ai les nouveaux pendant quatre après-midis et les plus anciens à temps plein pendant une période pouvant aller de 2 à 5 semaines.

L’enseignement me permet de vivre mes journées un peu plus au ralenti, de me concentrer sur les raisons pour lesquelles j’ai choisi la médecine. Les étudiants me mettent toujours au défi : ils m’ouvrent l’esprit à de nouvelles idées et à de nouvelles approches à essayer avec mes patients. Parfois, j’ai l’impression qu’ils m’apprennent bien des choses! J’ai également remarqué au fil des années que mes patients aiment bien voir de nouveaux visages. Ils s’ouvrent aux étudiants, les encouragent et leur servent de mentors d’une façon qui leur est propre.

J’encourage fortement les autres médecins à songer à enseigner. Enseigner, c’est aussi suivre la philosophie d’aider son prochain. Et puis, pour renforcer le côté humain de notre profession, il est utile de se souvenir à quel point ce rôle de médecin est privilégié. Il faut montrer à nos étudiants notre compassion, les guider doucement et souligner que cette communauté professionnelle unique dont nous faisons partie pourra les appuyer tout au long de leur carrière.