L’entente prendra la forme d’un ensemble de conditions constituant une solution acceptable tant pour la personne plaignante et la personne intimée que pour l’Université.
Par exemple, selon les termes d’une telle entente, la personne intimée accepterait de présenter ses excuses à la personne plaignante et de recevoir une certaine formation en matière de harcèlement sexuel. La personne plaignante, pour sa part, s’estimerait satisfaite de ces conditions à titre de règlement de sa plainte et consentirait à un arrêt des procédures.
Modèle d’entente
Entente entre la personne plaignante et la personne intimée
- La personne intimée admet s’être conduite de la manière décrite dans la plainte de harcèlement sexuel déposée par la personne plaignante.
- La personne intimée prendra des mesures pour corriger sa conduite. Elle consent à obtenir de l’aide psychologique et accepte que l’Université remette au ou à la psychologue copie de la plainte, de sa réponse à la plainte et de la présente entente.
- La personne plaignante consent à ce que ces documents soient divulgués au ou à la psychologue à la condition que son propre nom soit éliminé des documents.
- La personne intimée accepte que la plainte, la réponse et l’entente soient conservées dans son dossier personnel pour une période de sept ans.
- La personne plaignante et la personne intimée conviennent de respecter la confidentialité de la plainte et de son règlement.
- La personne plaignante consent à ne prendre aucune autre mesure judiciaire ou quasi judiciaire à l’endroit de l’Université ou de la personne intimée relativement à la plainte de harcèlement sexuel présentée à l’Université.
- La personne plaignante considère la présente entente comme un règlement satisfaisant de la plainte de harcèlement sexuel qu’elle a déposée contre la personne intimée.