Le fédéralisme sert à partager l’autorité entre différentes entités et à créer des ordres de gouvernement [1]. Tout État fédéral doit souscrire au principe de non-subordination des ordres de gouvernement dans leurs champs de compétences en vertu de la division des pouvoirs inscrite dans la Constitution du pays.

Un pays qui épouse le fédéralisme doit aussi s’assurer de la représentation des unités constituantes au sein des institutions fédérales afin qu’elles puissent participer aux décisions concernant l’ensemble de la fédération. La mise en place d’un tribunal indépendant est également requise afin de faire respecter l’esprit du fédéralisme.

[1] Cette section emprunte cette définition à Linda Cardinal, « Fédéralisme et langue. L’incidence du fédéralisme d’ouverture sur les régimes linguistiques canadien et québécois », dans Michel Seymour et Guy Laforest (dir.), Le fédéralisme multinational. Un modèle viable?, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2011, p. 249-250.