En fin de compte, bilan positif et satisfaisant

Faculty of Social Sciences
Nouvelles du terrain
Honduras

By Catherine

Étudiante, Développement international et mondialisation

Une carte du monde
« L’expérience de stage à distance comporte des avantages, mais aussi des défis à relever. »

Catherine, Développement international et mondialisation,
Alternatives, Honduras Federación de Organizaciones de Trabajadores y Trabajadoras del Sector Social de la Economía de Honduras (FOTSSIEH), Agente de recherche sur les violences faites aux femmes du secteur de l’économie informelle au Honduras. 

Dans ce deuxième blogue, j’aimerais partager mes stratégies d’adaptation face à ces challenges ainsi que mes acquis de ces dix semaines d’apprentissage, le rôle des différents acteurs pour que cela soit possible.

D’abord il faut admettre que voyager sur un terrain virtuel signifie en partie, faire un voyage en nous-même pour nous redécouvrir en tant que personne. Puisque la perfection n’existe pas, il faut s’attendre à des surprises, à des illusions, à de l’inconfort, à des questionnements, à des remises en cause, etc. L’ensemble de ses éléments nous pousse à la recherche du comment faire pour mieux faire. Certaines situations nous renvoient à nous-même, à réfléchir et à mobiliser nos potentialités, à rechercher des ressources internes et externes. C’est alors qu’on apprend à s’ouvrir pour s’exprimer, pour poser des questions, pour demander de l’aide, sortir un peu de notre zone de confort, essayer de nouvelles choses, etc. Par exemple, face à l’organisation de mon temps, à l’autodiscipline, à la concentration, je me donnais de petites récompenses d’encouragement (sortir marche, lancer des appels, regarder un film, etc.) après avoir atteints mes objectifs. Si la tâche n’est pas complétée, je me refuse ces petits plaisirs. Ces défis et ces petites stratégies ont contribué à ma croissance personnelle.

En outre, tout au long de ce stage, j’ai pu accumuler beaucoup de connaissances. En effet, face à l’ennui, à la faible charge de travail, à l’isolement, et après m’être exprimée sans changement majeur, j’ai décidé de faire des propositions. J’ai commencé à consacrer plus de temps de lecture sur le sujet de la recherche à laquelle je collabore. Je regardais des vidéos sur mon pays hôte pour améliorer ma culture personnelle sur les réalités socio-économiques, culturelles, politiques, historiques, etc. Je participais également autant que possibles aux formations organisées l’ONG canadienne qui parfois invite à participer à des activités externes tels que des webinaires, des conférences… Par ailleurs, l’expérience m’a permis d’élargir mon champ de relations personnelles à travers les liens créés avec de nouvelles personnes. Ce processus n’aurait été possible sans l’accompagnement de certains acteurs.

Il s’agit notamment de la Faculté des sciences sociales à travers le bureau des stages qui à travers les formations pré-stage, le suivi pendant le stage, les activités de réflexions personnelles a favorisé le bon déroulement du mandat. Aussi, le rôle de l’ONG canadienne est très apprécié. Les différentes formations ont été très enrichissantes. Quant à l’organisation hôte, le fait de nous ouvrir leur porte mérite reconnaissance car sans elle, on ne parlerait même pas de stage. Je ne puis me passer des collègues stagiaires pour l’expérience partagée, source de réconfort et de persévérance. C’est également l’occasion de remercier la présence d’autres acteurs invisibles qui de prêt ou de loin ont contribué ont rendu possible le stage.

En conclusion, je peux dire que l’expérience en soi est formatrice; les défis rencontrés sont transformateurs si on a le courage de les relever. En fin de compte, je suis satisfaite de mon apprentissage.