La foule aux portes ouvertes 2025
Les salles de classe débordaient à Fauteux, le samedi 10 mai dernier, alors que se déroulait la traditionnelle journée portes ouvertes de la Section de droit civil. Des chaises ont dû être ajoutées à la dernière minute, l’événement rassemblant près de 340 personnes dans une atmosphère conviviale.

Futurs étudiants et étudiantes, accompagnés de leurs proches, ont eu l’occasion de visiter la Faculté, d’échanger avec des membres du corps professoral et du personnel administratif, et de tisser de premiers liens avec leurs pairs.

Le record d’inscriptions, établi l’année dernière, a encore une fois été battu cette année : 170 inscriptions ont déjà été enregistrées pour l’année 2025-2026, dont une trentaine de l’Outaouais. La Section s’attend à accueillir une cohorte importante de plus de 280 personnes provenant de toutes les régions du Québec.

«La famille Fauteux»

Les juristes en devenir ont eu un avant-goût de ce qui les attend dès l’automne prochain.

La doyenne par intérim, Sophie Thériault, a présenté la Faculté aux côtés de Malorie Kanaan, diplômée et auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada, ainsi que de Béatrice Dufresne, présidente de l’Association des étudiantes et étudiants en droit civil d’Ottawa (AED).

« Nous aspirons à former de futurs juristes engagés, critiques, mais aussi pragmatiques, outillés pour répondre aux problèmes complexes auxquels nos sociétés sont confrontées, et ce, au moyen de solutions novatrices », a souligné Sophie Thériault. « Tout au long de votre parcours, vous rencontrerez des professeurs passionnés et à l’avant-garde de leur discipline, qui partageront avec vous leurs connaissances, leurs savoir-faire et leur enthousiasme envers l’avancement des savoirs juridiques.»

De son côté, Béatrice Dufresne a partagé les raisons qui l’ont initialement motivée à choisir la Section de droit civil, évoquant notamment ce qu’elle appelle la «famille Fauteux» : « Ici, à Fauteux, on ne se contente pas d’étudier le droit. On le vit ensemble. Loin de l’esprit de compétition malsain que l’on pourrait craindre, on y trouve une culture de soutien, de collaboration et d’entraide », a-t-elle expliqué.

Malorie Kanaan a souligné le soutien constant qu’elle a reçu d’une dizaine de membres du corps professoral durant son parcours universitaire, notamment dans le cadre de ses expériences comme assistante de recherche et de ses implications à la Section. « Toutes ces personnes seront là pour vous aussi, pour vous offrir les mêmes opportunités et le même accompagnement, afin de vous propulser vers des sommets que vous n’imaginez même pas encore », a ajouté l’ancienne membre des Gee-Gees.

« Vous n’avez pas à savoir où vous serez dans trois, cinq ou dix ans. Ce qui est important, c’est d’embrasser le savoir et les connaissances qui vous attendent, et de profiter de cet univers de possibles qui est à vos pieds », a rappelé Malorie Kanaan aux futurs étudiants·es.